Depuis lundi dernier et jusqu’au 30 décembre, le retour des groupes de pèlerins des Lieux Saints génèrent, à l’aéroport Rabah Bitat de Annaba, une grande effervescence. Ce sont 9 vols de Boeing 767, d’une capacité de 253 places chacun, qui sont programmés pour assurer le retour des hadjis. Quotidiennement, l’aérogare et ses abords ne désemplissent pas de parents et autres accompagnateurs, très impatients de revoir et d’accueillir les leurs. Ce qui donne cette impression d’anarchie générée par les habitués des passe-droits, auxquels le passage des voitures est permis. Avec une fréquence d’un vol par jour, 2 277 pèlerins, originaires de Annaba, Guelma, Souk Ahras et El Tarf, devront transiter par cet aéroport qui se transforme, en pareille période, en véritable ruche. Malgré toute leur bonne volonté, les agents et cadres d’Air Algérie, EGSA, douanes, services de santé et police des frontières arrivent difficilement à canaliser tout ce monde dans une infrastructure, depuis longtemps dépassée. Un des hadjis, arrivé hier à l’aéroport, dira : « Nous sommes très heureux de revoir notre pays et les nôtres, après avoir accompli les rites du pèlerinage dans les Lieux Saints de l’islam. Nous sommes très satisfaits de l’accueil durant l’aller et le retour que nous ont réservé tous les employés de l’aéroport Rabah Bitat ».
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