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Annaba. Université Badji Mokhtar-Entre acquis et perspectives

Publié le 16/01/2008

L’impact de ce pôle sur le développement local n’est pas encore totalement perceptible ...

Née de l’ancien institut des mines et de la métallurgie destiné à répondre aux besoins en encadrement de l’immense complexe sidérurgique d’El Hadjar, qui a achevé sa configuration en 1982, l’université Badji Mokhtar de Annaba s’est érigée, depuis, en véritable pôle du savoir et de la connaissance. Ses infrastructures d’accueil se sont multipliées rapidement, investissant plusieurs sites de la wilaya, à l’image des universités d’Alger, d’Oran et de Constantine.

 Cette institution, qui porte le nom d’un illustre chahid de la Révolution algérienne, en l’occurrence Badji Mokhtar, compte aujourd’hui un effectif de plus 46 500 étudiants, dont plus de 14 300 inscrits au système d’enseignement supérieur LMD. Si son impact sur le développement socio-économique et culturel n’est pas encore totalement perceptible à cause des dysfonctionnements de l’environnement et de l’absence d’investissements créateurs de richesses, il n’en demeure pas moins que son rayonnement sur la région de l’extrême nord-est du pays est source de satisfaction et de réconfort pour l’avenir. L’absence de débouchés pour ses diplômés rend quelque peu difficile l’évaluation des efforts de formation qu’elle a déployés, et continue de le faire en investissant aussi bien dans les structures d’accueil que dans l’activité pédagogique. Après la mise en service de son nouveau pôle d’El Bouni, avec la livraison d’une première tranche de 8 000 places pédagogiques en attendant le reste, et une nouvelle bibliothèque centrale au campus de Sidi Amar, outre 3 000 lits et 2 restaurants de 800 places chacun à El Bouni et Sidi Achour, l’université Badji Mokhtar, qui prévoit la réception, en 2008, d’un nouveau bloc de 40 laboratoires de recherche et de son nouveau siège du rectorat, enregistre la réalisation en cours de 11 000 places pédagogiques pour ses facultés de droit et de médecine et le département d’architecture. Deux cités, totalisant 400 lits, sont également en chantier au niveau du site de Sidi Amar, en plus d’un restaurant à El Bouni.

 Par ailleurs, trois nouveaux projets de construction de cités universitaires seront lancés très prochainement à Sidi Amar, El Bouni et Sidi Achour. S’agissant de l’acquisition d’équipements scientifiques, nécessaires à la réalisation des travaux pratiques, l’université a dépensé, durant les seules années 2006 et 2007, quelque 150 MDA, sans compter la création de salles informatiques dotées de 300 ordinateurs interconnectés, donnant accès à Internet, et l’achat d’ouvrages pédagogiques, dont une bonne partie consacrée aux nouveaux programmes du système LMD à la demande des enseignants concernés. L’université se préoccupe également de la formation, du recyclage de ses enseignants et de la mise à niveau de leurs connaissances. Il en est ainsi de l’ouverture de la post-graduation spécialisée dans l’enseignement à distance, à la faveur du projet « Tempus Méda » financé par l’Union européenne, et de la participation à l’opération nationale de télé-enseignement.

El Watan > 16/01/08 > Tawfiq G.

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