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Annaba. Les retombées de l’incendie d’Arcelor Mittal

Publié le 31/01/2008

Une seconde commission d’enquête à Annaba - Les conséquences de l’incendie survenu le 2 janvier dernier à l’usine d’Arcelor Mittal ont paralysé 50 % des équipements du complexe et réduit au chômage technique plus de 1 200 travailleurs. Quelque 1 200 travailleurs, sur un effectif de 8 000 agents du groupe Mittal Steel, sont au chômage technique pour deux mois, délai fixé par les consultants de «Siemens», la société chargée de la réhabilitation des équipements endommagés.

En attendant, une seconde commission d’enquête a été dépêchée sur les lieux pour faire toute la lumière sur ce grave incendie. A l’origine de cette situation, l’incendie qui s’est déclaré, suite à une explosion qui a occasionné la paralysie de l’un des deux principaux poumons du complexe, en l’occurrence le convertisseur de l’aciérie à oxygène n° 02 et d’autres équipements.

Les dégâts sont estimés à plusieurs milliers de dollars. Pour rappel, les éléments du rapport d’expertise des enquêteurs fait état d’un incident technique dû à une infiltration d’eau dans le convertisseur et les armoires des installations électriques, ce sur quoi une commission d’enquête travaille pour en vérifier l’exactitude.

Les conséquences de ce drame ont eu pour effet l’arrêt, voire la paralysie de plusieurs unités, comme le laminoir fil rond (LFR). Face à cet arrêt de presque 50 % du complexe, l’objectif de production de 1, 3 tonne pourrait être revu à la baisse d’au moins 30 %, selon certains.Face à l’inquiétude des travailleurs, le directoire du syndicat, représenté en la personne de M. Kouadria Smail, secrétaire général par intérim du syndicat, déclare qu’il ne s’agit nullement d’un sabotage ou d’un acte terroriste.

«Ce genre d’incident n’est pas particulier à notre pays, des cas similaires surviennent chaque année dans les filières du groupe implantées partout dans le monde», souligne-t-il. L’interlocuteur cite, à titre d’exemple, l’incident survenu en Indonésie, où les dégâts matériels et humains ont été considérables.
Il a estimé que la situation est maîtrisable et que la réhabilitation du matériel endommagé s’effectuera dans les délais, pour permettre au complexe de retrouver une activité normale. Par ailleurs, il convient de signaler que cet incident intervient au moment où plusieurs centaines de jeunes chômeurs de la commune de Sidi Amar revendiquent le droit au travail.

Ce mouvement qui dure depuis plusieurs mois déjà peut ouvrir la voie à divers manipulateurs d’opinion, à des fins mercantiles ou politiciennes tout à fait étrangères à la bonne foi de cette jeunesse. A ce sujet et selon les jeunes qui observent un sit-in de protestation depuis plus de six mois, «une promesse de recrutement dans le complexe leur aurait été faite par les responsables de l’usine, mais aucune promesse n’a été tenue et des recrutements auraient été opérés en catimini».

Sur cette question, M. Smail Kouadria apporte cet éclairage : «Aucune promesse de recrutement n’a été faite, nous avons une procédure à respecter et nous ne faisons qu’appliquer la circulaire du Premier ministre, qui indique qu’aucun recrutement ne doit s’effectuer en dehors du cadre des agences de l’emploi auxquelles nous formulons nos besoins en personnel et qui sont chargées d’opérer les recrutements demandés.» Mais dans tout cet imbroglio qui caractérise Arcelor Mittal d’Annaba, une question mérite d’être posée : A qui profiterait un pourrissement de la situation ?

Le Jeune Indépendant > 31/01/08 > Amira Bahri

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