Insalubrité et nuisances sonores tels sont les problèmes que rencontrent, quotidiennement, les habitants de la cité 240 logements, située dans la plaine ouest d'Annaba. Ces problèmes sont générés par la présence de deux ateliers de réparation de véhicules légers et lourds.
Leurs activités se sont étendues sur la voie, la chaussée et une grande partie de l'espace qui servait, autrefois, de lieu de détente aux locataires.
Cette situation n'a pas laissé indifférents les membres du comité du quartier qui se sont manifesté par des écrits aux autorités compétentes, mais en vain.
«Nous nous sommes plaints de cette situation qui présente, pour nos familles, un danger certain. D'une part, il y a le déversement des lubrifiants et autres produits de vidange des moteurs et d'autre part, nous souffrons des nuisances sonores que provoquent ces engins, au milieu de la cité», nous a fait savoir un membre du comité, en exhibant des correspondances que le comité avait adressées au président de l'APC, au commissariat de police, à la direction de l'urbanisme... Selon les locataires de la cité, l'endroit devient parfois, un lieu de stationnement anarchique de véhicules en panne avec toute la panoplie de risques de détérioration de l'environnement de la cité, qui venait à peine de bénéficier d'un projet d'urbanisation, tant attendu d'ailleurs.
«Nous nous sommes adressés à tous les responsables, mais on n'a eu aucune réponse. On se pose la question sur ce qui autorise ce genre d'activité au sein d'une cité résidentielle. Nous sommes, aujourd'hui, soumis à des ronflements continus de moteurs d'engins et à toute heure. Le repos est devenu impossible en ces lieux», a ajouté un autre citoyen en nous montrant du doigt trois petites camionnettes en panne depuis quelques jours et stationnées sur un espace vert imbibé d'huiles usagées. Pour cela, les citoyens interpellent les autorités locales à plus d'égard envers les espaces verts et la quiétude des habitants.
Le quotidien d'oran > 11/02/08 > Hocine Kedadria
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