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Annaba. Formation des journalistes, En l'absence de toute commun

Publié le 17/02/2008

La corporation des journalistes de Annaba était au rendez-vous que leur avait fixé ce jeudi la direction générale des affaires juridiques du ministère de la Justice pour des explications sur tout ce qui a trait aux activités judiciaires.
Il en est ainsi de la mission des cours de justice, des tribunaux, de la Cour suprême, celle des structures spécialisées dont le tribunal criminel, administratif, civil, militaire, le Conseil d’Etat. Etalées jusqu’au 13 mars 2008, ces explications ont été données au moment où les journalistes sont confrontés à un black-out sur toute information concernant de nombreux dossiers judiciaires. Il est le résultat de l’absence de toute communication des responsables de la cour de justice de la wilaya de Annaba ayant également compétence sur celle d’El-Tarf. Conséquence : le journaliste qui se «juridicise» et se «juridicalise», ne trouve pas d’interlocuteur pour une information judiciaire à la source. Pourtant à Annaba, les «gros dossiers» ne manquent pas. A l’exemple de ceux ayant trait aux anciens présidents de différentes communes poursuivis à tort ou à raison pour des délits de gestion qu’ils auraient commis dans l’exercice de leurs fonctions d’élu. Gros dossier également que celui impliquant le président-directeur général de la société de gestion de participation Est-Sud-Est sous contrôle judiciaire depuis plusieurs mois. Il lui est reproché la dilapidation des biens publics, l’abus de biens sociaux, détournement et autres faits portés sur l’acte d’accusation. Celui de la femme notaire sous le coup d’un mandat d’amener pour une affaire de faux et usage de faux alors qu’elle circule librement. Il y a celle d’un haut fonctionnaire cité dans l’affaire de la mafia du sable et dans la torture subie par une jeune femme au courant de l’année 2003. Bien que non concernées par la mesure du secret de l’instruction, toutes ces affaires auraient mérité un contact plus régulier magistrats/ journalistes pour éviter les mauvaises interprétations. C’est dire que la démarche à destination des journalistes par le ministère de la Justice est insuffisante. Elle l’est aussi au regard de la fin de non-recevoir qui frappe toujours toute demande d’information d’un journaliste auprès de la structure compétente près la cour de justice. Ces handicaps et bien d’autres que rencontrent quotidiennement les gens de la presse dans l’exercice de leur mission d’information auraient mérité une meilleure attention du ministère. Ce blackout ouvre grandes les portes de toutes les supputations dans le traitement des dossiers à tous les niveaux des structures du ministère de la Justice.
Le soir d'Algérie > 17/02/08 > Abdelbaki D.

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