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Annaba. Les POS vont-ils apporter du nouveau à l’urbanisation ?

Publié le 19/02/2008

Quinze plans d’occupation du sol (POS) ont été approuvés, à ce jour, au niveau de la commune de Annaba. Plus d’une dizaine d’autres, qui ont fait l’objet d’études, attendent d’être avalisés par le chef de l’exécutif de wilaya.

Il s’agit notamment des POS de la Plaine Ouest, Caroubier, Zaâfrania, Tabacoop, Sidi Aïssa et Oued Kouba. Ces instruments d’urbanisme visent l’utilisation rationnelle des espaces et la détermination des terrains destinés à accueillir les projets d’équipements publics, et par là même, l’opportunité de s’éloigner de tout ce qui est aléatoire, et de l’anarchie qui prévaut dans ce domaine précis. Ce travail s’est effectué avec la désignation d’un architecte de la ville, à qui a été confiée la mission de présenter une nouvelle vision urbanistique loin de toute pression pouvant émaner de l’administration, et ce sur une période d’une année. Le contact direct entre les citoyens et les services de l’urbanisme reste le meilleur moyen pour connaître les préoccupations des uns et des autres, dans la perspective de mieux construire et de protéger la cohésion de la ville. Les chiffres, avancés par les services concernés entre la période allant de 2002 à 2007, sont révélateurs de la complexité de la gestion des espaces bâtis et de l’extension urbanistique. Plus de 1 000 plaintes ont été déposées au bureau de l’APC, et près de 1 800 mises en demeure ont été adressées aux contrevenants à la loi de l’urbanisme et de l’environnement. Par ailleurs, sur plus de 5 000 autorisations de construction, 2 800 ont abouti, tandis que sur 244 demandes de démolition, 186 cas ont été acceptés. C’est dire que la gestion urbanistique est une tâche complexe et difficile, surtout en l’absence d’instruments, de compréhension et de respect de la part des acteurs de la ville, d’autant plus que celle-ci a été totalement négligée depuis de longues années, et l’extension urbanistique se faisait sans étude préalable ; c’est dire que n’importe qui peut bâtir n’importe où et comme il veut, sans tenir compte des règles élémentaires de l’urbanisme. Des agglomérations entières, qui n’ont de cité que le nom, se sont érigées autour du noyau central de la ville coloniale, sans aucune vision de l’avenir, qui prenne en ligne de compte le long terme et les aléas climatiques. En cas de catastrophe naturelle, par exemple, il serait difficile de secourir les habitants à cause des sites accidentés et l’exiguïté des accès. Des îlots d’habitations sont installés le long de l’oued Forcha, exposant leurs occupants aux inondations en période de crues. Il faut souligner que les nouveaux POS, s’ils venaient à être appliqués et respectés, vont permettre, sans aucun doute, à la ville de mieux distinguer son avenir urbanistique et de penser à une politique de délocalisation de certains vieux quartiers pour les remplacer par d’autres, plus modernes, à la mesure de son rang de 4e ville à triple vocation : économique, touristique et universitaire.

El Watan > 19/02/08 > Tewfiq G.

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