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Annaba. Non-respect des instruments de l’urbanisme

Publié le 01/01/2007

AnnabaBon nombre de techniciens de l’urbanisme n’ont pas manqué de se poser des questions sur les changements intervenus dans l’étude du projet portant construction de 4 gares routières type intermodale (bus, taxi, train et tramway) face à la cité Boukhadra. Selon ces urbanistes, ce projet ainsi que celui portant réalisation de 700 logements sociaux près du pôle universitaire sont un non-sens urbanistique. Ils sont en contradiction avec la stratégie des instruments de l’urbanisme particulièrement le Plan directeur d’aménagement et d’urbanisme (PDAU) intercommunal Annaba/El Bouni/Sidi Amar/El Hadjar. Ce dernier prévoit une polarisation des activités structurantes. Les concepteurs semblent avoir pris en compte le seul aspect de la technique de voierie. « Comment peut-on concevoir pareille infrastructure sans faire appel aux compétences dans ce type de démarche de projet urbain. Tel qu’il a été annoncé et fait l’objet d’un avis d’appel d’offre, le projet de la gare routière de Boukhadra initialement prévu par le PDAU intercommunal dans un pôle intermodal se trouve projeté près de la cité du 1re Mai. En intervenant uniquement dans le domaine sectoriel, l’on va vers des problèmes qui s’avéreront insolubles par la suite », affirme Laâla Boulbir, architecte urbaniste. Les infractions aux instruments de l’urbanisme sont nombreuses dans la wilaya. Elles sont globalement le résultat d’intervention sectorielle éludant tous les autres aspects à l’exception de ceux du secteur concerné. La trémie du boulevard Bouali Saïd, inutilisable à chaque orage, en est le résultat. Il y a également le passage sous-terrain sur la route Annaba-El Hadjar à l’entrée de la cité El Bouni. Ce passage réalisé durant les années 1980 à coups de millions de dinars n’a jamais été utilisé par les piétons. Ceux-ci préfèrent courir le risque d’un accident mortel en traversant l’autoroute que d’être victime d’une agression de la bande de délinquants et autres repris de justice qui y trouvent refuge de jour et de nuit. Pour les urbanistes de Annaba, réaliser des trémies dans des sites situés sous le niveau de la mer est un non-sens. Des passages supérieurs seraient plus adaptés.

Leïla Azzouz [EL WATAN - 01-01-2007]
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