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Annaba. Dégradation du cadre de vie à cause au marché informel

Publié le 23/03/2008

Les marchés informels sont à l'origine de la dégradation du cadre de vie et des dysfonctionnements du tissu urbain. Le commerce se pratique en plein air dans les rues, quartiers et cités lesquels, dès la levée du jour, sont envahis par des jeunes, moins jeunes et adultes, qui proposent des marchandises dont on ne connait ni l'état, ni l'origine, encore moins la composante, à des prix attractifs.

Ces marchands occasionnels, sans registre de commerce, sont constamment sur le qui-vive, dans la crainte d'être appréhendés par les services de la sûreté. le soir venu, ils laissent derrière eux des montagnes de déchets et ordures, rendant la tâche difficile aux agents de nettoiement, nuisant ainsi au cadre de vie déjà mis à mal par l'absence d'entretien du bâti, des routes, des espaces verts et des lieux publics. Cette situation, qui consacre la clochardisation de la vie sociale, ne peut plus durer, sinon elle mènera celle-ci tout droit à la déchéance, au moment où l'on parle de création de pôles touristiques d'excellence, dont Annaba fait partie. L'association Bled El Anneb tire la sonnette d'alarme, proposant de remédier à cette situation par la préservation du patrimoine historique et du cadre de vie. Celle-ci a présenté, mercredi dernier, à la Chambre de commerce et d'industrie Seybouse (CCI), un projet de création de marchés de proximité, destinés à lutter contre les activités commerciales informelles. Les objectifs de ce projet, proposé par l'association Bled El Anneb, visent à « intégrer les sites périphériques de la ville au périmètre » et à « créer un rapport physique entre les différents quartiers à travers le déplacement croisé des habitants en quête d'un besoin hors de leur espace urbain ». Ces marchés de proximité s'inscrivent également dans la lutte contre la promiscuité et l'occupation anarchique des espaces publics, faits pour la circulation, de même qu'ils participent à l'animation qualitative et durable dans les quartiers et cités où ils sont implantés, à la résorption du chômage, et à la création de pôles de rencontres citoyennes. La ville de Annaba compte 6 marchés informels, à savoir Saf Saf, El Hattab, la cité du 11 Décembre 1960, Didouche Mourad, Oued Forcha et place du 10 Août 1956, selon les statistiques de l'association Bled El Anneb, qui estime que « ce nombre ne reflète pas la réalité du commerce informel, qui se pratique même sur les murs ». Ces marchés, qui couvrent plus d'un hectare d'espaces urbains, sont exploités dans la plus totale illégalité par 621 personnes, exerçant le commerce des fruits et légumes, d'habillement et chaussures. Un comité, composé de citoyens de divers horizons socioprofessionnels, a été désigné lors de cette rencontre pour réfléchir sur la faisabilité de ce projet et de son impact sur la société, avant d'être soumis aux pouvoirs publics.

El Watan > 23/03/08 > Tewfiq G.
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