Annaba. Les eaux usées, la pollution et le reste

Le problème de la pollution et les rejets des eaux usées ont été au premier plan de l'exposition organisée, samedi dernier, au lycée Pierre et Marie Curie. C'est à l'occasion d'une rencontre avec l'ensemble des acteurs de l'hydraulique que les directeurs de la DHW et de la gestion et distribution ont parlé des perspectives avec le wali, les élus et le recteur de l'université Badji Mokhtar.

Le directeur de la DHW a, alors, présenté les nouveaux projets d'assainissement de l'eau. Le programme comporte l'étude qui, selon M. Hammam Ali, a été confiée à un bureau suisse Bonard Gardel et qui est en voie de finalisation. Le coût de ce projet s'élève à 19 milliards de dinars. Les travaux seront bientôt lancés et la durée de réalisation est de 12 ans, a encore indiqué le directeur de la DHW. A ce sujet le wali a exhorté les concernés à conjuguer leurs efforts pour réduire la durée de réalisation.

La première phase de ce projet consiste en la dépollution des plages alors que la deuxième phase sera entièrement consacrée au nettoyage du canal de ceinture, a expliqué ce responsable. Le programme comporte aussi le projet de la station d'épuration dont le débit moyen est de 83,6 m3/jour, vise un double objectif, à savoir: la dépollution du milieu naturel et la récupération des eaux pour l'irrigation et l'industrie.

A propos de l'élimination des rejets des eaux usées, le wali a rappelé aux cadres présents qu'il faut «éviter de polluer Oued Seybouse». Concernant la distribution journalière de l'eau, M. Bousbaâ s'étalera sur les capacités de stockage et les répartitions des plages de fréquence dans les différentes communes, notamment celle de Annaba où il y a une nette amélioration grâce aux investissements publics et à la réduction des fuites d'eau sur le réseau.

Le wali a souligné que des efforts s'imposent encore et qu'en ce sens «la population ne cesse de nous interpeller sur la disponibilité de ce précieux liquide». Notons enfin que des débats s'articulant autour de l'assainissement ont été animés par des spécialistes qui ont fait ressortir des insuffisances malgré les investissements et les chiffres avancés dans ce domaine.

Le quotidien d'Oran > 24/03/08 > Tayeb Zgaoula