Annaba. Les travaux du CAC sont à l'arrêt depuis 3 mois

La reprise des travaux a nécessité le déplacement de Amar Tou

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Amar Tou, a effectué hier une brève visite à Annaba pour régler un problème de paiement de situation à une entreprise chinoise en charge de l’édification du centre anticancer (CAC) de cette ville.

Lancés il y a près de deux ans, les travaux de réalisation du CAC de Annaba sont à l’arrêt depuis trois mois, faute de paiement des sommes redevables à cette entreprise qui a pourtant bien avancé dans le projet, dont les gros œuvres sont presque terminés. Les malades souffrant de cette pathologie dans plus de six wilayas de l’extrême nord-est du pays ont accueilli avec satisfaction et espoir le début des travaux de cette infrastructure sanitaire de 250 lits, qui leur évitera les déplacements fatigants et coûteux vers les hôpitaux de Constantine et même de la capitale.

Sur place, le ministre a promis aux responsables de l’entreprise chinoise de faire le nécessaire avec la Banque d’Algérie pour accélérer le règlement de cette situation dans les plus brefs délais afin de ne pas pénaliser les malades de cette région. Cette affaire vient, une nouvelle fois, mettre à nu les carences et les lourdeurs du système bancaire algérien, otage d’une bureaucratie qui n’en démord pas. Pourtant le financement de ce centre, faisant partie d’un don consenti par l’Arabie saoudite et se chiffrant à plusieurs dizaines de milliards de centimes, a été débloqué depuis plusieurs mois.

Le soir d'Algérie > 24/03/08 > Med Ali Khellaf