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Annaba. Neuf ans de prison pour le voisin-voleur

Publié le 10/04/2008

L’affaire qu’a eu à traiter, la cour d’assises de Annaba avait été jugée la première fois en condamnant les deux cambrioleurs à des peines de 12 et 15 ans de prison après le pourvoi en cassation en date, elle a été rejugée dimanche dernier.

Les deux accusés impliqués dans cette affaire étaient poursuivis pour vol par effraction et recel d’objets volés. Les présumés auteurs du vol répondant aux noms de Y. Tarek âgé de 25 ans, célibataire ayant déjà six condamnations et demeurant rue Asla Hocine. Le second accusé répondant au nom de B. Kamel 27 ans, possédant lui aussi des antécédents judiciaires et résidant à la cité 8 mai 45. En effet la structure des faits remonte au 2/12/2004 vers les  9 h du matin, lorsque le principal accusé Tarek remarqua l’absence de ses voisins, immédiatement, il mit en place un plan machiavélique afin de s’introduire dans l’appartement visé . Ce jour là, il contacte son acolyte Kamel pour passer à l’œuvre et dans un laps de temps, ils se sont mis d’accord tous les deux pour acheter un arrache-clou avec lequel ils ont  fracturé la porte d’entrée, une fois sur place ils ont pris tout ce que contenait  le coffre, de précieux bijoux en or à l’exemple de chaînes, de bagues, des gourmettes et autres d’un poids estimé à  365 g pour un coût de près  de 300 millions de centimes ainsi que de l’argent. Une fois leur forfait accompli, les gredins ont vite pris la poudre d’escampette afin d’aller vendre le butin à B. Chaouki et B. Hichem dans le souk de la vieille ville contre la somme de 18 millions de centimes et ensuite partager la somme entre eux, l’un d’entre eux s’est même acheté une moto. Agissant sur base d’informations, les services de la police judiciaire ont appréhendé les cambrioleurs qui ont avoué le vol. Au tribunal criminel Tarek a reconnu les faits reprochés, alors que son complice a tenté tant bien que mal a dénaturé les faits et transformer sa première version devant le président de la cour. Auditionnées, les victimes ont émis le souhait d’être remboursées et ont demandé une somme élevée. Lors du réquisitoire du représentant du ministère public, celui-ci a basé son discours sur l’insécurité du citoyen, malgré le blindage des portes et le barreaudages  des fenêtres : «Nous sommes responsables de la sécurité des habitants, je réclame donc 15 ans de réclusion criminelle contre ces malfaiteurs !» conclut-il, les deux avocats de la défense des tenants ont tenté dans leurs plaidoiries l’un comme l’autre de mettre en exergue les conditions sociales et l’état de santé de leurs mandants. A l’issue des délibérations les deux malfrats sont condamnés à une sévère peine de 9 ans d’emprisonnement chacun assortie d’une réparation financière de prés de 350 000 DA.

La nouvelle republique > 10/04/08 > Oki Faouzi

 


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