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Annaba. Menace sur le vieux bâti

Publié le 13/04/2008

Les protestations des habitants des anciennes cités et bidonvilles de la commune chef-lieu d’Annaba se multiplient ces derniers mois.

L’impatience générée par les mauvaises conditions d’habitation et de vie s’est amplifiée au sein des populations des cités et quartiers à forte densité de familles démunies. Elle est très perceptible dans les bidonvilles d’El Kalitoussa (Berrahal) Sidi Salem, Boukhadra, Saroual, Boutaroura (El Bouni), Sidi Harb, Oued Eddeheb (Annaba). Et si la malnutrition, la promiscuité et le chômage sont un quotidien difficilement toléré par ces populations, le logement reste leur principale préoccupation. Elle est à l’origine du ras-le-bol qu’elles expriment avec véhémence à chaque prise de contact avec les autorités locales. Ce ras-le-bol s’est accentué au gré du retard mis dans la réalisation des différents programmes de logements malgré la disponibilité des matériaux de construction dont le ciment, notamment les programme rural et social qui intéressent les familles des bidonvilles, occupant des habitations menaçant ruine (la vieille ville) ou en dégradation avancée (Oued Eddeheb). «Nous sommes huit familles sinistrées depuis des mois. Nos habitations à la vieille ville se sont écroulées. Nous avons été destinataires d’attributions de logements ruraux dans la localité isolée de Aïn Barbar à Seraïdi. A l’insécurité de ces lieux s’ajoute l’éloignement par rapport au chef-lieu de wilaya où nos enfants étudient à l’université Badji Mokhtar, dans les établissements scolaires des 3 paliers et où travaillent nos maris. Nos demandes de changement ont été refusées», a affirmé Mme Mabrouka s’exprimant au nom des 8 familles de la vieille ville. A Oued Eddeheb 2e tranche, à proximité de la station de pompage, plus de 60 familles occupent un bâtiment, datant de l’époque coloniale, qui menace ruine. «Nous avons alerté le wali sur la dégradation avancée de nos habitations. Les fondations du bâtiment que nous occupons depuis 1958 sont rongées par les infiltrations des eaux usées et celles de pluie faute d’étanchéité. Elles présentent des risques certains d’écroulement auxquels se greffent les maladies à transmission hydrique dont sont victimes nos enfants», ont indiqué les occupants de la vieille bâtisse de Oued Eddeheb 2e tranche.

Le soir d'Algerie > 13/04/08 > A. D.

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