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Annaaba. Maladies professionnelles: Les facteurs à risque en débat

Publié le 21/06/2008
Près de 400 professionnels de la santé ont participé les 17, 18 et 19 juin en cours aux 16e journées nationales de médecine du travail pour débattre de méthodes et procédés d’identification, et de l’évaluation des facteurs à risque de maladies professionnelles.
Ces facteurs à risque peuvent revêtir plusieurs aspects, physiques, chimiques, biologiques, ergonomiques et sécuritaires, selon le travail exercé, précisera le professeur en médecine du travail, Saïd Guerroui, ajoutant qu’ « une bonne connaissance de la situation de travail permet de réduire les maladies professionnelles et de mieux prendre en charge les patients ».

L’intérêt d’une telle démarche est de permettre aux employeurs d’agir dans la perspective d’améliorer davantage les conditions de travail en vue de réduire, voire éliminer les risques de maladies professionnelles auxquelles sont exposés les salariés. Ces journées ont été axées sur l’analyse des risques de maladies professionnelles dans les secteurs de la sidérurgie, la métallurgie et la construction mécanique, où les accidents de travail sont légion car favorisés par l’interface entre l’homme et la machine et l’organisation du travail et l’environnement.

Le risque cardio-métabolique en milieu de travail et le travail en milieu hospitalier ont été les deux autres thèmes abordés lors de ces journées, avec des tables rondes et des communications libres traitant de divers dossiers sur l’ensemble des disciplines médico-chirurgicales, en rapport avec la santé des travailleurs. Rappelons que ces 16e journées nationales de médecine du travail ont été dédiées à la mémoire du professeur Radia Mokhtari, en signe de reconnaissance pour sa contribution à la promotion de la médecine du travail en Algérie. Décédée le 22 févier 2008, à l’âge de 59 ans, le Pr. Radia Mokhtari, qui figure parmi les pionniers de la médecine du travail, s’est distinguée par ses prises de position courageuses, et par les capacités d’analyse des situations délicates dans les enquêtes qu’elle a effectuées dans le cadre de sa spécialité.

Ces journées, qui représentent un espace d’échange d’expériences et de confrontation de travaux, réalisés sur le terrain en matière de santé dans le monde du travail, ont été organisées par la société algérienne de médecine du travail, en collaboration avec l’université Badji Mokhtari de Annaba. Il faut souligner, sans risque de se tromper, que la médecine du travail a quelque peu observé un recul depuis le démantèlement du groupe industriel Sider, qui disposait, dans les années 1980, d’un puissant service médical sur le site même du complexe sidérurgique d’El Hadjar, en plus de structures légères de santé dans les quartiers ouvriers. La médecine du travail est donc une tradition bien ancrée dans la région de Annaba qu’il convient aujourd’hui de réhabiliter.

El Watan > 21/06/08 > Tewfiq G.
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