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Annaba. Où va-t-on avec le tout-bazar ?

Publié le 13/07/2008
Les marchés illicites des fruits et légumes, des vêtements et des chaussures se sont multipliés ces derniers jours dans la ville de Annaba et sa périphérie, en dépit des actions sporadiques menées par les pouvoirs publics pour empêcher les pseudo-vendeurs d’exercer leur « activité » qui demeure, pour la plupart d’entre eux, leur seule source de revenus.
Leur présence, qui est visible un peu partout dans les cités ou autres coins de rues, parfois même devant les vrais commerçants, n’étonne plus personne. Elle est même tolérée en dépit des nuisances qu’elle provoque sur le cadre de vie et l’hygiène du milieu, sans parler des risques liés à la sécurité alimentaire des produits proposés pour la clientèle qui semble avoir des sympathies avec ces personnes devenues des marchands par la force de la misère et du chômage. Cette situation n’a pas laissé indiffèrent l’union des associations de quartier de la wilaya qui souligne, dans un communiqué rendu public, la prolifération des marchés anarchiques dans les cités populaires de la commune de Annaba. Cela se passe sous les yeux des élus incapables de réagir pour débarrasser la ville de ces marchands illicites qui se recrutent parmi les universitaires ou autres diplômés sans perspective de travail. La vente illégale des fruits et légumes semble être, pour eux, une alternative à la situation difficile dans laquelle ils vivent. Leur activité est devenue un véritable casse-tête pour les habitants de certaines cités et les automobilistes qui éprouvent des difficultés à se déplacer dans certaines rues et ruelles investies du matin au soir par les marchands ambulants, qui bloquent ainsi la circulation. Le soir venu, ces marchands illicites laissent derrière eux des tas d’ordures et de déchets. C’est le cas à la cité El Abtal, celles de Sasfsaf, Didouche Mourad, La Colonne, les cités Elysa, Oued Forcha, Souk Ellil, Le Champs de Mars et la rue Abdelhamid Benbadis. L’union des associations de quartier de la wilaya a relevé, par ailleurs, que la commune dispose d’infrastructures et de marchés abandonnés et non exploités, tels que le marché de la cité Menadia et celui de la cité Bouzered Hocine. D’autres marchés, qui ont été aménagés au niveau de la cité du 8 Mai 1945 et de celle du 11 Décembre 1960, se trouvent également dans une situation de laisser-aller sans qu’ils ne soient exploités. Le signataire du communiqué, Ismail Dorbani, président de l’union, s’interroge sur le silence des responsables concernés quant à la prise en charge de ce dossier. Il estime, dans ce sens, qu’il est nécessaire d’ouvrir un dialogue avec les jeunes sans emploi pour connaître leurs préoccupations, et ce dans la perspective de trouver un cadre juridique susceptible de contribuer à l’élimination des marchés illicites. Cette démarche permet, a-t-il fait remarquer, la création d’espaces pouvant réunir ces jeunes, et par là même éradiquer les marchés illicites qui représentent une tare pour la ville. Cet appel de l’union des associations de quartier sera-t-il entendu ?
El watan > 13/07/08 > Tewfiq G.
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