Une semaine après la fermeture de la sablière de Righia dans la commune de Berrihane, wilaya d'El-Tarf, qu'une commission de l'Agence nationale des mines a pris en demeure pour infraction à l'art minier et vente de sable de construction, les effets pervers de cet arrêt, intervenu à un moment propice dans l'exécution des travaux liés à la construction, aménagements, assainissements jusqu'aux petits constructeurs ou ceux entamant quelques bricoles dans leurs maisons, ne se sont pas fait attendre et ont engendré un malaise profonde parmi les concernés par l'approvisionnement en sable.
A cela s'ajoutent les entreprises chargées d'achever les travaux liés aux infrastructures scolaires entre salles pédagogiques, CEM ou lycées qu'elles doivent impérativement livrer avant la rentrée scolaire de septembre. En effet, disent nos intervenants, les surcoûts sont là avec du sable qu'ils doivent ramener de Benazouz dans la wilaya de Skikda, soit une moyenne de 200 km de plus alors que la sablière de Righia arrangerait les affaires de tous ceux qui sont à El-Tarf, Annaba et Guelma. Situation qui a vite fait d'aiguiser les appétits des voleurs de sable du cordon dunaire et des lits des oueds pour le revendre à prix d'or. Par ailleurs, des élus de la commune de Berrihane dont relève la sablière nous ont fait part de leurs inquiétudes sur le chômage forcé d'une cinquantaine de travailleurs. Enfin, approché, le gérant de la sablière nous dira qu'il s'attèlera à régler les griefs retenus contre lui comme les gradins dans un bloc de sable qui conviennent beaucoup plus dans les carrières d'agrégats et par conséquent, il ne peut ne pas vendre du sable aux petits transporteurs dont c'est le gagne-pain et ce, en attendant la désignation future d'autres sablières après études réglementaires, selon l'inspection générale de la wilaya.
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