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Reportage. Annaba : L’appel de la mer

Publié le 10/08/2008

Plage St Cloud AnnabaPour l’été 2008, Annaba s’est faite plus belle que les années précédentes. Sa corniche ressemble à l’éden tant vanté, à tel point qu’on oublie parfois qu’on est en Algérie, pays encore en proie à de multiples crises, catastrophes et larmes. Un paradoxe que confirme la présence de plusieurs centaines de touristes et de milliers d’estivants venus de tous les horizons, d’ici et d’ailleurs.

Quelques centaines de mètres du centre urbain, sa corniche, rehaussée par mille et une lumières, est pareille à un essaim d’abeilles avec des reines d’une superbe beauté qui ne demande qu’à être mise en valeur pour montrer ses plus beaux atours. Des familles et autres couples, en nombre, arborant des sourires heureux, se mêlent à la joie de vivre de ceux ayant la chance de s’y promener ou de goûter la fraîcheur maritime qu’offre la plage de Rezgui Rachid. Un peu plus bas, sur le sable fin de la plage Rizzi Amor, se tissent chaque jour et chaque nuit des liens et des promesses d’union ou simplement d’engagement. Plusieurs centaines d’estivants ont « rissolé » sur le sable chaud des différentes plages de la corniche de Annaba.

Cette dernière s’étale sur 12 km, dont Oued Bakrat, Sidi Akacha et les sables d’or de Chetaïbi. Ces plages, qui ont valu à cette dernière le titre de la plus belle baie du monde, offrent un cadre féerique dans une nature à la beauté inégalable. Pour ceux que la mer n’attire pas, les hauteurs de l’Edough, à savoir Aïn Barbar, Chetaïbi leur offre un tourisme d’acclimatation où peuvent être pratiquées différentes activités en plus des loisirs et la détente. Sites archéologiques, lieux et monuments historiques, comme les vestiges et le musée d’Hippone, les mosquées El Bey et Abou Marouane, le mausolée de Sidi Brahim, la basilique Saint-Augustin, la vieille ville, avec son patrimoine de plusieurs siècles, Ras El Hamra et ses zerdas ainsi que le fort des Suppliciés sont autant de points à visiter et à revisiter. Chacun de ces lieux a une histoire à raconter sur les cultures romaine, numide, barbare, arabe, espagnole, turque et française. Le problème d’hébergement se posera certainement pour les retardataires qui n’auraient pas pris la précaution de réserver dans l’un des trente hôtels, classés et non classés, en activité dans le périmètre de la wilaya.

Au plan de la restauration, le choix est vaste, mais attention à l’hygiène, surtout au niveau de certains lieux où la saleté est décelable au premier regard. Prudence également lors de la consommation de boissons chaudes ou fraîches, de crèmes et de glaces. A Annaba, en l’absence d’un suivi rigoureux de ces commerces de produits de consommation, l’on n’hésite pas à utiliser de l’eau, à l’origine incertaine, pour laver verres, assiettes et couverts. On n’hésite pas non plus, pour le service, à recruter des jeunes à l’hygiène corporelle et vestimentaire douteuse. A Annaba, le chant de la liberté se fait entendre, haut et fort, sans fausse note. Des hommes très vigilants, en bleu et vert, veillent à la sécurité de tous. Ils sont là de jour comme de nuit pour parer tout dépassement dans cette ambiance de paix, de fraternité et d’amitié entre les vacanciers algériens, européens.


M. F. Gaïdi [EL WATAN - 10-08-2008]
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