Annaba : Sur le chemin de l'université

Alors qu'écoliers, collégiens et lycéens ont repris le chemin du savoir, l'université Badji Mokhtar, à l'instar du reste des universités du pays, vit, ces jours-ci, au rythme des examens de rattrapage et de la valse de ces nouveaux étudiants en quête de changement de filière quand la moyenne le permet ou d'inscription pour ceux qui n'ont pas encore reçu leur orientation via Internet ainsi que les transferts pour ceux qui veulent changer d'université.

En ces jours de jeûne, la chose est loin d'être une simple sinécure avec ces longues attentes, ici et là, sans parler de ces déplacements d'un bout à l'autre pour accomplir une quelconque formalité comme le dépôt du dossier de bourse pour les étudiants qui ne l'ont pas fait au mois de juillet, l'établissement de la carte de transport, du restaurant ou celle du résidanat. Seuls ou accompagnés d'un parent, les nouveaux étudiants, les yeux écarquillés, manifestaient cette impression de curiosité doublée de ce goût de découverte d'un espace et temple de connaissances dont la conquête nécessite beaucoup d'efforts et d'abnégation afin d'obtenir le baccalauréat, clé incontournable pour entrer à l'université.

Avec ses sept facultés disséminées, ici et là, à travers la ville d'Annaba et sa périphérie, ils seront au total 49.000 étudiants à fréquenter l'université de Badji Mokhtar. Dans le souci de savoir si tout est fin prêt pour accueillir les nouveaux étudiants, nous nous sommes rapprochés du recteur de l'université Badji Mokhtar qui nous dira que tous les problèmes pédagogiques et d'accueil ont été résolus et ce, avec la coopération des oeuvres sociales.

Au mois de décembre, 1.000 places pédagogiques seront réceptionnées par la faculté de médecine ainsi que 2.000 autres ailleurs, auxquelles s'ajouteront 2.000 lits et le nouveau siège du rectorat à Sidi Amar. S'agissant de l'encadrement, leur nombre s'élève à 1.800 enseignants dont 25% ont un rang magistral. La recherche est l'un des axes stratégiques de l'université puisque 40 laboratoires sont opérationnels. Enfin, le docteur Med Tayeb Laskri a précisé qu'en 2009, avec la cadence qui va bon train, des chantiers en cours, il sera procédé à la réception de tout le programme quinquennal tracé.