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Pas moins de 10 discothèques fermées à Annaba

Publié le 06/10/2008

Elles avaient été ouvertes sans agrément -  Sur décision du premier responsable de l’exécutif de la wilaya de Annaba, plusieurs discothèques ont été fermées pour faute d’agrément, révèlent des sources sûres. Cette décision est intervenue à l’issue d’une longue enquête diligentée par la Gendarmerie nationale. Selon certaines indiscrétions, la mesure de fermeture ne concerne pas moins de dix discothèques, implantées principalement sur le littoral annabi et qui étaient ouvertes dans la clandestinité la plus totale. On rappelle que l’ancien wali de Annaba avait accordé, durant l’été 2006, un délai d’un mois aux propriétaires de ces dancings pour se conformer à la législation, mais peine perdue. L’enquête initiée par la gendarmerie a ainsi révélé que de nombreuses discothèques en service à Toche et au niveau de Bel-Azur, un ensemble d’infrastructures touristiques implantées à Rizi-Amor (ex-Chapuis), étaient ouvertes depuis plusieurs années sans aucun agrément. À ce propos, on indique également qu’à l’exception de deux infrastructures touristiques à Annaba, aucun autre agrément n’a été accordé par l’administration durant ces trois dernières années. Mieux encore, si l’on se réfère au cahier des charges des infrastructures réalisées au niveau de Bel-Azur notamment, celles-ci ne sont même pas autorisées à vendre des boissons alcoolisées, révèlent des sources proches de la wilaya.
Le site de Toch, où les cabarets ont poussé comme des champignons, s’est transformé depuis un certain temps en un lieu de débauche par excellence, en raison de l’ouverture de ces discothèques qui échappent à tout contrôle et qui attirent aussi les toxicomanes de la ville, lesquels ont pris l’habitude de s’adonner à la consommation de stupéfiants en toute impunité. Devant cette situation, ce lieu paradisiaque, abandonné depuis plusieurs années déjà par les familles annabies, a pris aujourd’hui l’allure d’un coupe-gorge. Il est en passe de devenir un lieu infréquentable à cause des groupes de malfaiteurs spécialisés dans les agressions des couples, qui y rôdent à longueur de journée. Les bilans établis depuis le début de l’année en cours par les différents corps de sécurité dans le cadre de la lutte contre la prostitution, lors de certaines des descentes effectuées dans cette zone, sont des plus édifiants. On rappellera à titre d’exemple les filières spécialisées dans la production de films pornographiques tournées sur le littoral annabi, qui ont été démantelées. Pour beaucoup d’observateurs, la protection et la réhabilitation de ce site exigent aujourd’hui plus que jamais auparavant l’intervention des pouvoirs publics pour sauver ce qui reste à sauver. Beaucoup de Annabis s’interrogent d’ailleurs sur le laisser-aller et le laisser-faire qui ont prévalu dans cette situation déplorable. Pourtant, le message du président de la République, dans ce contexte, lors de son dernier passage à Annaba, était clair, net et précis : “On ne doit jamais badiner avec le tourisme, car c’est un créneau porteur de richesses et d’emplois, dont d’ailleurs beaucoup de pays développés tirent leurs revenus.”

Liberté > 06/10/08 > B. BADIS

 

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