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Annaba: Dunkerque en vue

Publié le 04/11/2008
Dimanche dernier, M. Michel Delebarre, ancien ministre d'Etat français, député-maire et président de la communauté de Dunkerque, a co-signé avec M. Bensaïd, président de l'APC de Annaba, un protocole d'accord sur la concrétisation du projet, relatif à la mise en oeuvre de la création de l'agence d'urbanisme et de développement de Annaba.

Un projet qui a reçu l'aval de la Communauté européenne, qui a accepté de le financer à hauteur de 300.000 euros, à la condition que ledit projet soit étendu à une autre ville du Maghreb, ayant une similitude avec Annaba et Dunkerque. Les Algériens, avaient alors proposé la ville de Bizerte qui est déjà jumelée à Annaba. Une proposition qui a reçu l'aval de l'UE qui voulait que le projet prenne une ampleur qui sied à la réputation des deux villes et de la région.

C'est du moins ce qui s'est dégagé du discours de M. Delebarre, qui s'est dit, que Annaba et Dunkerque, connaissent de nombreuses similitudes: la première est capitale de l'acier du continent africain, la seconde est capitale de l'acier de la moitié de l'Europe, Annaba est une ville ouverte sur la Méditerranée, Dunkerque est ouverte sur la mer du Nord. Pour ce qui nous concerne, nous disposons de pas mal d'institutions dont l'université qui doit, elle aussi, s'ouvrir, de plus en plus, sur son monde afin de concrétiser l'idée de l'agence d'urbanisme», devait dire en substance M. Delebarre. En mettant en exergue le rôle de l'agence qui ne doit, en aucun cas, se substituer aux services de l'Etat, mais agir en tant qu'observatoire pour voir comment évoluent les choses et avoir un regard sur ce qui se passe ailleurs.

Pour le chef de la délégation française, ce projet est vu par l'Union européenne comme une illustration positive et un meilleur moyen pour une coopération décentralisée.

«Nous faisons en sorte d'être les plus exemplaires possibles», a dit M. Delebarre, qui a terminé son discours par la fameuse disette de De Gaulle, «De Dunkerque à Tamanrasset», en disant à l'assistance, «loin d'être De Gaulle, je dis que votre secrétaire général est venu de Tamanrasset à Annaba moi je l'ai fait du Dunkerque à Annaba, et nous avons ainsi accompli, le trajet sans que l'un de nous connaisse la ville de l'autre».

A cet effet, l'ex-ministre d'Etat français a adressé de vive voix, une invitation au wali et à son secrétaire général à se rendre, à leur tour, à Dunkerque.

Précédemment à cela, le wali de Annaba, M. Ghazi Mohamed, avait, dans son discours d'ouverture, fait état de la ville, de son histoire et des potentialités qu'elle offre, pour la concrétisation du projet en question.

Un projet, lancé en octobre 2004, lors d'une réunion qui avait regroupé des représentants, de la ville de Dunkerque, de leurs homologues de Annaba et ceux de la wilaya qui avaient mis les premiers jalons de l'idée qui avait grandi avec le temps en revêtant un aspect intercontinental. En effet, pour renforcer un partenariat existant depuis 1970, un premier protocole d'intention avait été signé entre les parties, appelé convention de coopération décentralisée. Les partenaires algériens, avaient alors, opté pour un temps de réflexion afin d'optimiser leurs ressources locales en matière d'observation et d'évaluation du territoire, dans le but d'une mise en place d'une stratégie d'aide à la conception des politiques locales de développement.

Ce qui a dégagé l'idée de création d'une agence d'urbanisme et de développement d'Annaba. Les conditions d'éligibilité fixés par l'Union européenne ont été remplies par la ville de Annaba.

Ainsi, l'exposé qui a été fait à l'assistance, dont on notait la présence de tous les directeurs de l'exécutif de la wilaya, le recteur de l'université de Annaba, des élus APC/APW et la presse locale, portait sur les principaux axes sur lesquels repose le projet en question. Il s'agit, en fait, de l'assistance et du conseil à la création de l'agence d'urbanisme de Annaba, de la formation, action des techniciens algériens et tunisiens, de leur assistance, de l'aide à la construction et à la pérennisation des outils, à la réalisation d'un premier diagnostic territorial partagé à Annaba et finalement à la mise en oeuvre de projets de réhabilitation des tissus anciens et du patrimoine à Annaba.

Le projet en question bénéficie, outre du financement de l'UE, de 120.000 euros du ministère des Affaires étrangères français, de 135.000 euros de la communauté de Dunkerque, de 135.000 euros de la ville de Annaba: soit au total une enveloppe de 690.000 euros destinée à ce projet dont bénéficie la ville de Annaba et qui est prévu pour une durée de 3 années.
Le quotidien d'Oran > 04/11/08 > Hocine Kedadria
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