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Annaba: Un palais des congrès pour la ville

Publié le 08/11/2008
Les biens de l'Etat vont, désormais, s'enrichir de trois grands sites qui seront destinés à d'importants projets. C'est finalement ce qu'a décidé de faire M. Mohamed Ghazi, wali de Annaba, en optant pour la récupération de trois résidences universitaires.

En effet, après concertation avec la direction des Oeuvres universitaires de Annaba et après un exposé des motifs au Conseil de l'exécutif du 14 septembre dernier, lesdites résidences n'ont pas été, pour cette rentrée universitaire, affectées du fait de la compensation faite par la réalisation d'une nouvelle cité de 3.000 lits au niveau du pôle d'El-Bouni et des différentes extensions de certaines autres cités. La récupération de la cité Alzon, permettra la construction d'une résidence d'hôtes de la wilaya d'Annaba, ce qui permettra à l'avenir, d'éviter de nombreuses dépenses liées à la prise en charge de missionnaires et autres. La résidence de Oued Kouba verra la wilaya d'Annaba se pourvoir d'un palais de congrès. Une infrastructure qui manque énormément à la ville, classée troisième ville d'Algérie par de nombreux hommes politiques et autres économistes, du fait de sa position géographique et ses potentialités socio-économiques. Cependant, la troisième résidence récupérée, celle de Amirouche, servira à la construction d'un centre pour démunis sociaux, dont une partie sera réservée à un orphelinat.

Selon notre source, ces acquis feront l'objet d'un suivi permanent par les structures de la direction du Logement et des Equipements publics, pour consolider toutes les actions qui seront lancées dès l'autorisation de programmes et dès récupération officielle des trois résidences, au plus tard le 30 décembre prochain. Par ailleurs, le wali d'Annaba avait donné ultimatum aux différents opérateurs et intervenants sur le programme de l'enseignement supérieur, que tous les projets inscrits à l'indicatif de l'université Badji Mokhtar d'Annaba, doivent être livrés dans les délais impartis.

Ainsi, la dernière visite qu'il a faite sur les lieux a amené le wali, à s'encquérir de la situation des avancements des travaux de la cité 2.000 lits, les 2.000 places pédagogiques et la construction d'un nouveau rectorat. Pour ce dernier, le wali a sommé les responsables de la réalisation à livrer l'infrastructure avant le 31 janvier 2009. Un engagement a été fait par la DLEP pour être au rendez-vous et au respect des cahiers des charges.

En visitant tous les blocs des chantiers, M. Mohamed Ghazi n'a pas lésiné sur le choix des matériaux de qualité qu'il faudrait utiliser pour être en conformité avec la demande. «La concrétisation de tous ces projets et la qualité de leur réalisation, ainsi que les délais de livraison sont mes priorités absolues. Je ne reviendrais pas dessus», devait lancer le wali, comme mise en garde aux entrepreneurs avec lesquels, il s'était entretenu.

Pour non-respect des délais, rappelons-le, des entrepreneurs, opérant en pôle universitaire d'El-Bouni, avaient été sanctionnés sévèrement par la DLEP, par des pénalités de retard ayant atteint plus de 6.000.000,00 DA.

Les mêmes pénalités seraient applicables à tout contrevenant, nous a-t-on fait savoir.

Cependant, le wali avait suggéré une campagne de volontariat, pour alléger le site entourant le nouveau rectorat et le bloc administratif s'y attenant, des tas de décombres, laissés des années devant, par des entreprises ayant opéré sur les lieux durant les années 70 et 80.     Une proposition qui a déjà suscité l'adhésion de quelques patrons d'entreprises privées.

Des patrons, qui nous ont fait part de leurs préoccupations liées aux pénuries de ciment et autre agrégats dont le sable.
Cette matière première est acquise en quantités très réduites auprès de sablières situées dans la wilaya de Skikda, soit plus de 100 km à l'aller, «comment voulez-vous que l'on puisse être au rendez-vous de nos engagements, lorsqu'on est face à un problème d'approvisionnement qui sort de nos compétences. Réaliser 2 amphis de 250 places chacun, 2.000 lits, 52 salles, 3 laboratoires, une bibliothèque et un bloc administratif, cela nécessite tout un programme d'approvisionnement et comme nous ne sommes pas seuls sur le terrain, notre programme est appelé à de fortes perturbations, dont la répercussion se fait inévitablement sur les délais. Que pouvons nous faire ?» S'est interrogé ce patron d'une entreprise de réalisation opérant sur les lieux. Une question qui interpelle certainement l'intervention des pouvoirs publics à en trouver les réponses.
Le quotidien d'Oran > 08/11/08 > Hocine Kedadria
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