Faible distribution d’eau potable dans de nombreux quartiers d’Annaba

La situation actuelle de la gestion des eaux se caractérise par un déséquilibre entre les besoins et la disponibilité, au chef-lieu de wilaya d’Annaba. En effet, l’eau ne coule qu’un jour sur quatre, une bien mauvaise distribution de ce liquide précieux, ces derniers jours, dans plusieurs quartiers de la ville.
Le taux de mobilisation actuel des ressources hydrauliques reste néanmoins insuffisant par rapport aux énormes potentialités existantes, bien qu’en termes d’investissement, les réalisations hydrauliques ont permis à l’Algérie de se positionner en première place dans le Maghreb. En 30 ans, des dizaines de barrages ont été réalisés avec un taux de raccordement aux réseaux AEP et d’assainissement qui a atteint les 85 %. Or, le gaspillage de l’eau est parmi les causes qui ont aggravé davantage cette situation. Mais l’émergence d’une politique nationale de l’eau a mis à nu la complexité de gestion de cette ressource limitée, qui a amené l’Etat à s’engager de manière progressive dans le partenariat étranger dont les perspectives sont la réhabilitation et l’exploitation des infrastructures de distribution d’eau potable et d’assainissement des grandes villes comme Alger, Oran, Annaba et Constantine. La wilaya d’El-Taref dispose d’un potentiel important en matière d’hydraulique mais, indique-t-on, seul un volume de 264 hm3 est mobilisé pour la satisfaction des besoins en eau potable.
Les infrastructures hydrauliques de la wilaya sont représentées par deux barrages, le Cheffia d’une capacité de 168 m3/h et le Mexa avec 52 m3/h, ainsi que 30 retenues collinaires destinées à l’irrigation de 600 ha, informe-t-on.     

La nouvelle republique > 11/11/08