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Annaba. Cadre de vie en dégradation; La Coquette perd ses atours

Publié le 17/11/2008
La Coquette perd ses atours Ceux qui naguère connaissaient la vieille ville ne la reconnaissent pas aujourd’hui. La mauvaise gestion des responsables et l’incivisme des habitants sont les principales causes de sa déchéance.

 Des pans entiers de cette place ont disparu, a-t-il constaté, en véritable connaisseur de la ville. Il notera que « les ruelles de cette antique cité, qui s’élevaient en gradins jusqu’à l’antique Ribat El Fousala, où est implantée la mosquée de Abou Merouane Echarif, sont aujourd’hui méconnaissables ». Ces remarques sont justes, et pourraient être confirmées par n’importe quel habitant de la ville. Elles prouvent, si besoin en est, qu’il y a des Algériens qui ont l’amour de la patrie, et ce quelle que soit leur ville d’origine. La question se pose donc : que faut-il faire pour sauver la ville de Annaba de la dégradation dans laquelle elle se trouve ? Si les responsabilités du mal qui l’a atteint sont partagées, et qui résulte principalement de la non-application des lois à tous les niveaux et du manque de civisme, il est fondamental aujourd’hui d’engager la réflexion autour de la renaissance de cette ville, qui vient d’être choisie comme « pôle d’excellence touristique de l’Est ». Annaba dispose, il faut le souligner, d’un potentiel économique et touristique important, lequel est en mesure de la hisser au rang des grandes métropoles méditerranéennes ; cette ambition ne peut être concrétisée, aussi longtemps que la cité demeure gérée dans la confusion, sans une vision moderne, et sa gérance est l’affaire de tous. Par ailleurs, le retard mis dans la réalisation des projets pour lesquels d’importants budgets ont été alloués est pour beaucoup dans la dégradation du cadre de vie de cette ville qui n’arrive plus à répondre aux besoins de sa population.

 Où va Annaba ? Cette question émane d’un habitant des Aurès qui vient de passer un court séjour dans la ville de Bled El Aneb. Simple citoyen de l’Algérie profonde, il s’est dit à la fois étonné et triste de l’état de dégradation dans lequel se trouve Bouna, la ville de Abou Merouane Echarif, où il y faisait jadis bon vivre. Cet hôte, apparemment déçu de la désolation qui caractérise désormais la ville, censée être la 4e d’Algérie, lancera ce cri du cœur : « L’eau coule partout, les routes sont éventrées, la peinture du bâti est obsolète, les espaces verts sont agressés, les ordures ménagères jetées dans tous les coins de rue, et les odeurs nauséabondes, et l’insalubrité ! » selon lui, il ne reste à Annaba que le cours de la Révolution. « Qu’arrive-t-il à Annaba, au moment ou d’autres villes du pays sont en train de progresser et d’améliorer leur standing et de préserver leur patrimoine ? » s’interroge-t-il encore, affirmant ne pas reconnaître la ville qu’il avait visitée dans les années 19970. La place d’Armes n’est plus, d’après lui, le lieu rayonnant qui comptait autant de somptueuses maisons à étages que de villas aux vives et belles couleurs.

El watan > 17/11/08 > Tewfiq G.

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