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Annaba. Le prix du poulet s'envole

Publié le 24/11/2008
Stupéfaction des uns, désarroi des autres, tel est le constat des consommateurs face à la flambée des prix due à la cherté de la vie et à l'érosion du pouvoir d'achat. Les prix des viandes blanches, notamment ceux du poulet, s'envolent depuis une semaine. Les marchands de volailles, qui pullulent comme des champignons, affichent 320 DA le kilo de poulet. Ainsi, il passe de 210 à 320 DA en l'espace de quelques jours soit une augmentation vertigineuse de 110 DA. Au niveau des marchés des fruits et légumes, le prix du poulet oscille entre 290 et 310 DA le kilo. Sur les étals de certaines boucheries, la tendance est à la hausse. Le poulet est cédé à 300 DA le kilo. A la question de savoir pourquoi les prix ont augmenté d'une façon vertigineuse, un boucher motive cette augmentation par la rareté des poules à abattre. Un autre nous dira que ce sont les éleveurs de volailles qui maîtrisent la loi du marché de l'offre et de la demande et nous imposent ainsi le prix qu'ils veulent. Certains vendeurs disent le contraire et avancent le motif de cette hausse à la cherté des aliments. « Beaucoup de collecteurs sillonnent, les quartiers, du lever de l'aurore au coucher du soleil, pour ramasser gratuitement du pain rassis base de nourriture de la volaille, auprès d'un grand nombre de citoyens qui, eux, le donnent gratuitement. Ce pain rassis emballé dans des sacs est cédé à bas prix aux éleveurs. Mais les consommateurs, dont la plupart sont des donneurs, achètent à des prix très élevés sur le marché le poulet nourri au pain rassis donné à titre gratuit », lui réplique instantanément une dame qui a juré de conseiller sa famille de ne plus donner du pain. Même le prix de l'oeuf a pratiquement doublé depuis le mois de Ramadhan. Il est passé de 5 à 12 DA l'unité. Considéré comme étant un produit facilement périssable, son prix n'a pas été revu à la baisse même en pleine période de grande chaleur. Le commun des mortels s'interroge sur cette hausse faramineuse des prix des viandes blanches et des oeufs et interpelle les pouvoirs publics pour mettre un terme à ce diktat imposé par les éleveurs et les marchands de volailles.
Le courrier d'Algérie > 24/11/08 > N. Zeroug 
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