Annaba. Après le décès de la petite écolière Romaïssa

Les réactions tardives s’enchaînent : La petite Soraya Romaïssa, décédée avant-hier à l’école primaire Bahloul Amar, dans la localité d’El Guantra de Hdjar Eddis, commune de Sidi Amar a été enterrée hier, au cimetière Sidi Moussa d’El Horeicha (El Hadjar) dans une ambiance funèbre.

Elle a été accompagnée précocement à sa dernière demeure par une foule composée de la quasi-totalité des habitants d’El Gantra. Les larmes aux yeux, ses parents sont inconsolables. En réaction à l’accident dans lequel cette écolière de 6 ans a trouvé la mort, les sanctions n’ont pas tardé. Le premier à payer les frais est le directeur de l’école qui a été relevé de ses fonctions ; il lui est reproché la négligence ayant entraîné la mort de Romaïssa, dont le corps sans vie a été retiré de sous un réservoir galvanisé de 1000l qui s’est effondré au moment de la récréation. Encore sous le choc, les élèves traumatisés ont été pris en charge psychologiquement par une équipe de médecins dépêchée par le docteur Hocine Ouchérif, directeur de l’établissement public de la santé de proximité (EPSP) d’El Hadjar. Quant à la wilaya, elle a désigné une commission pour inspecter tous les établissements éducatifs de la wilaya. Cependant, ni le limogeage du directeur ni la désignation d’une commission d’inspection ne peuvent ramener à la vie la petite Romaïssa. Pour parer au plus pressé, on se contente du « mieux vaut tard que jamais ».