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Annaba. Hôpital spécialisé Abou-Bakr-Errazi

Publié le 10/02/2007

Hôpital spécialisé Abou-Bakr-Errazi  de Annaba  Le directeur limogé
 Mis en cause dans le scandale qui a secoué, récemment, l’hôpital spécialisé dans le traitement des maladies mentales Abou-Bakr-Errazi de Annaba, le directeur de cette structure vient d'être limogé par le ministre de la Santé, selon des sources crédibles. Il a été remplacé par un cadre de la santé, Djouama Allal, qui occupait un poste de responsabilité au sein du centre hospitalo-universitaire (CHU) de Annaba, indique des sources proches de la direction locale de la santé publique et de la population. Outre le directeur, huit de ses collaborateurs, mis en cause dans cette affaire, ont été également placés sous contrôle judiciaire par le magistrat instructeur.     

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Les Commentaires



DAGHOUSSA le 23.04.2010



A Monsieur le Directeur de la Santé de la Wilaya de Annaba


Je viens par la présente solliciter de votre haute bienveillance de bien vouloir m’accorder un peu de votre temps, que je sais très précieux, afin
d’étudier cette lettre de doléance.
Je viens me plaindre du comportement pour le moins inapproprié et anormal de Monsieur Merdaci médecin psychiatre à l’EHE Aboubakr Errazi
Mais, commençons par le commencement, si vous le voulez bien.
Le 27 janvier 2010, je me présente à l’hôpital Aboubakr Errazi. Je rencontre Monsieur Merdaci, le médecin psychiatre chargé de m’examiner. Ce qu’il commence à faire d’une façon très cavalière : il quitte son bureau trois ou quatre fois puis il revient ; et à chaque fois, il « m’ordonne » d’aller l’attendre dans le couloir et il ferme son bureau à clé ; il téléphone une bonne dizaine de fois, dont une fois à l’un de ses amis qui porte un surnom d’origine italienne ou espagnol du genre : BIMBO ou BAMBINO ou PEPITO ; puis quatre élèves-stagiaires pénètrent dans le bureau. Ce qui ne semble guère déranger Monsieur Merdaci, puisqu’il continue son interrogatoire en leur présence ! Je trouve ça pas très normal ! Mais, comme j’étais fatigué et malade (en effet, je suis diabétique, et je savais que j’étais en train de faire de l’hypoglycémie) et que je voulais en terminer une fois pour toute avec cette expertise qui tournait au cauchemar, je laisse faire. Il me pose, entre autres questions, des questions sur le genre de médicaments que je prends ; sur la couleur de la boite du ZOLOFOT ; si c’est un comprimé ou une gélule ; sur la couleur de la boîte du LYSANXIA ; sur la forme du STILNOX 10 : si c’est un comprimé sécable en deux ou trois ; sur l’ANAFRANIL ; sur le TRANXENE 10 ; sur le nombre d’enfants et la durée de mon mariage ; si j’ai des problèmes conjugaux ; je lui dis que oui ; il me répond : « Nous avons tous des problèmes conjugaux ! » ; quant à mon insomnie récurrente , il semble trouver cela tout à fait normal : tout à fait normal qu’un malade dorme au maximum deux à trois heures par 24 heures ; il ne s’étonne nullement lorsque je lui dis que je suis devenu énurétique ; en effet, je souffre d’une énurésie diurne et l’urologue consulté n’a trouvé aucune anomalie dans mon appareil urinaire ni microbe et qu’il s’est contenté de me prescrire des médicaments qu’on prescrits généralement pour les femmes victimes des fuites urinaires. Quand je lui dis que j’ai un enfant hyperactif, syndrome de l’enfant unique généralement, il me répond très calmement : « Tous les enfants sont turbulents ! » Quant à cette angoisse et cette anxiété qui m’étranglent chaque matin à me rendre malade chaque fois que je me rend à mon travail, il trouve aussi la parade : « Nous sommes tous malades, mais on travaille ! » A la fin , je me suis demandé si je n’étais pas tombé sur la mauvaise personne ! Il me sort même une tablette de TRANXENE 10 de sa poche et me la montre en me disant, le plus normalement du monde : « Moi aussi, je prends du tranxène ! »Puis, il prend un stylo et s’apprête à rédiger, selon toute vraisemblance, un rapport. Puis, étonné, je le vois tendre son calepin à l’une des élèves et lui demande d’écrire sous sa dictée ! Là, j’ai envie de quitter ce bureau. Puis, je me suis dit que j’ai déjà t fait trop de concessions en permettant à ces demoiselles d’assister à l’expertise, et comme –je vous le dis franchement- je trouvais Monsieur Merdaci antipathique , parce que trop orgueilleux, hautain , méprisant et dénué de tout sentiment humain vis à vis d’un malade qui souffre l’enfer depuis des années !J’ai décidé de me taire et d’accepter de boire le calice jusqu’à la lie ; et de toute façon je ne risquai pas de le revoir une autre fois ; et qu’aucune des élèves ne se rappellera probablement de moi dans quelques jours ou quelques semaines ! Puis, arrivé presque à la fin, il « m’ordonne » d’aller attendre dans le couloir ! Il ferme la porte derrière lui ! Puis il la rouvre et me tend une enveloppe et voilà comment c’est déroulée cette séance de contre-expertise à l’hôpital Errazi. Bien sûr que j’étais humilié, profondément blessé par le comportement de Monsieur Merdaci ! Mais, je m’en suis remis à Dieu et je savais qu’un jour ou l’autre, lui aussi subira cette avanie qu’il a fait subir, à un patient qui a passé 28 années de sa vie dans l’éducation. Le 28 janvier 2010, je me présente à la CNASAT de Besbès et je donne l’enveloppe que m’avais remise Monsieur Merdaci à madame le médecin-conseil.
Le 01.03.2010, c'est-à-dire, plus d’un mois plus tard, me rendant à la CNASAT pour affaire, on m’apprend que Madame le médecin-conseil veut me parler ! On me convoque pour le 06 ou le 07 ! Je me présente le jour de la convocation. Madame le médecin-conseil me reçoit – ce qui est beaucoup dire – dans son bureau. Elle me pose une question, qui le désarçonne : « Chez quel médecin es-tu allé pour le contrôle ? » Je lui réponds que c’était Monsieur Merdaci ! Elle me réplique que Monsieur Merdaci ne se souvient pas de moi et qu’il nie m’avoir examiné ! Là, je tombe des nues ! Puis, sans me donner aucune autre explication, elle demande à son secrétaire de me préparer une convocation pour la commission qui se
réunira à Taref. Sans autres explications !
Je me suis présenté devant cette « terrible » commission et j’étais charmé, tranquillisé et surtout rassuré d’y avoir trouve tant de gentillesse, de politesse, de respect et même, de la joie ; j’ai trouvé des gens prêts au dialogue ; à la communication …
Malheureusement, moi, je n’étais pas très franc avec cette commission et c’est ce qui fait mon malheur, aujourd’hui : j’ai tu le fait que le rapport que j’avais remis à Madame le médecin-conseil, n’était pas de sa main ! Je croyais que c’était une simple formalité et que Monsieur Merdaci allait se corriger lui-même ! Ce qu’il ne fit pas ! Au contraire, ayant pris contact avec lui à l’hôpital Errazi pour lui rafraichir la mémoire, il s’est mit à crier à haute voix : « Qui es-tu, toi, Je ne te connais pas ? Je ne tai jamais vu ? Je n’ai jamais rédigé le rapport ? On ne se reverra, chez le procureur ! Tu le paieras très cher ! Je n’ai rien à te dire ! Eloigne-toi de moi !»
Devant cette avalanche d’accusations et d’insanités proférée devant les malades, les visiteurs et les agents de l’hôpital j’ai fait tête basse et j’ai tourné les talons! Je m’adresse alors à Monsieur le Directeur de L’Hôpital Errazi ! Je lui explique la chose ! Il quitte son bureau et m’accompagne jusqu’au bureau de Monsieur Merdaci : Celui-ci, dès qu’il me voit, quitte son bureau, ferme la porte à clé et recommence à m’accuser de toutes sortes de malversations en ajoutant péremptoirement : « Va te plaindre va !Va ta plaindre ! Moi, je ne te connais pas ! Je ne t’ai jamais vu ! Et si tu n’es pas content , va te plaindre ! »»
Cette fois, c’est trop ! Surtout que cette affaire dure de puis décembre 2009 ! Et qu’il est question de trois arrêts de travail.
Je suis, Monsieur, criblé de dettes ! Un trou de 140.000 D.A est énorme dans le budget d’un fonctionnaire qui touche –depuis janvier 2010- 40.000D.A ! Surtout que je dois subir une opération sur une fistule anale qui coûte 35.0000 D.A. Sans oublier les autres dépenses de tout foyer : loyer, électricité, gaz. Et Madame Boukhemis qui se soigne pour une galactorrhée ! Et mon fils de huit ans qui se fait soigner d’une carence anémique et d’une allergie ! Je ne suis qu’un homme ! Et, il fort probable qu’un jour, suite à toutes ces pressions, je perde les pédales. Ceci, à fait en sorte que je rechute et que mon énurésie reprend de plus belle après qu’elle eut été assez distante et peu fréquente.
Maintenant, plus trois mois après cette expertise rocambolesque, c'est-à-dire après 27.01.2010 , on me demande de subir une autre contre-expertise, chez un autre médecin, mais toujours à l’EHS Errazi . Et là, deux questions s’imposent :
La première : A quoi rime cette contre-expertise qui arrive, comme je l’ai dit, plus de trois mois après ma reprise de travail? Que va tenter d’expertiser ou de prouver le nouveau médecin ? Mon état de santé s’est nettement amélioré. Avec quelles conclusions va-t-il sortir ?
La deuxième : Le médecin pressenti pour procéder à cette deuxième expertise travaille à l’EHS Errazi ; autrement dit, qu’il est le collègue de Monsieur Merdaci ; qui me garantit qu’il sera impartial et qu’il ne se laissera pas influencé par son collègue pour édicter un avis qui me serait défavorable ? N’oubliez pas, Monsieur le Directeur, qu’il est question de trois arrêts de travail d’un montant de 140.000D.A !
Il me semble qu’une simple confrontation entre Monsieur Merdaci et moi, par l’entremise de quelques personnes de bonnes volonté aurait suffit à aplanir ce problème.
N’y a –t-il donc personne dans la wilaya de Annaba qui fasse entendre raison à Monsieur Merdaci, qui est un médecin exerçant dans le service public, c'est-à-dire, payé par l’argent du contribuable dont je suis ! Ce médecin qui se prend pour Luky Luke, semble n’en faire qu’à sa tête et foule aux pieds toutes les lois de la République ! Qui est-il pour se comporter de la sorte envers les malades qui lui sont envoyés, parce qu’aux dernières nouvelles, je ne suis pas le seul qui ait eu à subir ses foudres et ses caprices ? Faut-il que je fasse appel à la justice pour rentrer dans mon bien ?
Mais, j’ai confiance en Dieu et en vous dont la réputation d’honnêteté et de droiture est assez connue dans la willaya de Annaba et suis bien sûr que, vous allez donner un nouveau souffle à cette affaire et qu’elle sera réglée dans les plus brefs délais, je n’en doute pas un seul instant !
Veuillez agréer, Monsieur les salutations les plus distinguées


SIGNE : BOUKHEMIS HAMID
Cité des 23 Logements
Daghoussa / BESBES

Que la paix soit sur vous,
Peut-être que quelques internautes aimeraient savoir comment s'est terminée l'affaire scabreuse narrée dans la lettre du 23.04.2010?
Eh bien elle a trouvé son dénouement - du moins, je l’espère- il y a trois semaine, devant la justice! Eh oui, devant la justice! Et qui esta qui en justice? Eh bien, non, vous trompez, ce n'est pas moi mais Monsieur le Monsieur Merdaci, le médecin psychiatre à l'EHS ABOUBAKR ERRAZI. Je reçus juste après la publication de ma lettre sur ce site une convocation à la brigade de la gendarmerie de Besbès où j'appris que Monsieur le médecin psychiatre a déposé une plainte à mon encontre pour faux et usage de faux! Rien que ça! Ayant reçu un coup de téléphone de madame le médecin contrôle de l'Agence CNAS de Besbès -où tout va de travers!- qui ne reconnaissait pas son écriture, au lieu de lui dire qu’effectivement ce n'était pas la sienne mais celle d'une de ses stagiaires qui ont assisté à l'expertise, Monsieur le médecin psychiatre, par lâcheté sûrement, nia tout !Il nia même m'avoir examiné! Il nia m’avoir vu !
Tout s’arrêta là, jusqu’au jeudi 07 janvier je reçus par l’entremise d’un huissier un arrêté m’apprenant que la cour pénale de Annaba m’avait condamné à deux ans de prison ferme et 20.000 dinars par contumace le 30.12.2010! Je tombais des nues ! Vous imaginez facilement dans quel état j’étais en apprenant ça ! Heureusement, l’un de mes frères aîné était à mes côtés pour me soutenir le moral ! Il me paya même une avocate qui finit par me rassurer un petit peu ! Nous fîmes opposition au jugement prononcé en mon absence, je me retrouvai devant un juge plutôt débonnaire et beaucoup plus humain que je m’y attendais ; en tout cas plus humains et plus rassurant que monsieur le médecin psychiatre de l’EHS ABOUBAKR ERRAZI et de madame le médecin-conseil de l’Agence CNAS de Besbès –où je l’ai déjà dit, tout va de travers ! Lui-même semblait se dire que je n’avais pas la tête de l’emploi ! Un falsificateur ! Rendez-vous me fut donné pour le jeudi 19 mais afin de connaître la suite. Le jeudi 19 mai, j’appris que je suis condamné à deux mois avec sursis ! Dois-je faire appel ? Je suis trop fatigué et à bout de nerf ! Mais, j’y réfléchis !
Je voudrais juste dire ceci : ni le directeur de l’EHS ABOUBAKR ERRAZi, ni le directeur de la CNASAT de Annaba, ni le directeur de la santé de la wilayat de Annaba à qui j’ai envoyé le même rapport, n’ont daigné me répondre ou organiser une confrontation entre Monsieur Merdaci et moi, ni entre les stagiaires et moi ! RIEN ! Silence total ! Ou bien je ne suis pas citoyen algérien ou bien ce sont eux qui ont d’autres préoccupation ! Heureusement que Monsieur Merdaci qui fait la pluie et beau temps à l’EHS ERRAZI, n’a pas les mêmes compétences dans le Palais de Justice de Annaba !
Merci et restez en paix !
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