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Annaba. Céréales: Un rendement en deçà des prévisions

Publié le 04/01/2009
A l’effet de réduire la facture relative au chapitre des céréales, les initiateurs du schéma directeur de développement du secteur agricole préconisent ce qui suit : « Pour que notre pays puisse réduire sa dépendance du marché extérieur en matière de céréale avec plus de 8 millions de tonnes annuellement importées et une production locale qui arrive à peine à couvrir entre 30 et 40 % des besoins nationaux, il est impératif de sauvegarder les zones intensifiables et de procéder à la reconversion des zones intermédiaires, dont le rendement est d’à peine 5 quintaux à l’hectare »

Ce que confirme Kamel Djabri, ingénieur en aménagement rural et membre de la Chambre d’agriculture de Annaba en indiquant : « Si la région Maghreb est classée premier importateur de blé dur au monde, il le doit en grande partie à notre pays. La consommation moyenne en la matière a été estimée ces dernières années à 3 millions de tonnes, soit plus de la moitié de la consommation à l’échelle maghrébine. Les derniers chiffres sont plus que révélateurs quand on sait que les importations algériennes représentent 74 % à l’échelle régionale ». Bien que ce niveau de consommation de blé dur ait régressé pour passer de 105 kg/ habitant en 2000 à moins de 95 kg en 2007, ce constat demeure inchangé, considère-t-il. Toujours selon K. Djabri, aujourd’hui le marché algérien de blé dur oscille entre 3,5 et 4 millions de tonnes pour une production locale de l’ordre de un million de tonnes, en se référant aux données de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC). Ce qui a entraîné une rude concurrence à l’effet d’arracher le marché algérien entre pays européens et américains. Aujourd’hui, le Canada, avec 35 % de part du marché, se classe au premier rang parmi les fournisseurs attitrés de notre pays, suivi de la France, l’Allemagne et les USA, avec respectivement 19, 17 et 12 %. L’engouement des leaders mondiaux n’est pas le même sur le marché des céréales chez nos voisins de l’Est. En effet, en période de sécheresse, la production céréalière tunisienne répond à hauteur de 20 à 30 % aux besoins du marché. Toujours concernant cette filière, note K. Djabri, le rendement à l’hectare reste en deçà des prévisions. Il oscille actuellement entre 10 et 12 q/ha, alors que la moyenne pondérée est de 30 q/ha. C’est pourquoi, dans le cadre de la nouvelle politique de relance des cultures céréalières, il est attendu 20 q/ha en rendant aux régions concernées leur vocation essentielle, (agro-sylvo-pastorale) dans le cadre du schéma directeur de développement du secteur agricole (SDDSA). En outre, il est également question d’appliquer des programmes de reconversion, d’introduire la plasticulture et de développer les cultures industrielles et les différents élevages, ajoute notre interlocuteur. Concernant la région de Annaba, la superficie destinée à la filière des céréales est estimée à prés de 18 000 ha.

El watan > 04/01/09 > Leïla Azzouz


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Les Commentaires

Leila Azouz, a laisse tomber les affaires scabreuses de notre ville, pourtant aucune "sale affaire" qu'elle a reporte n'a ete solutionne! E-c-que vous croyez notre systeme democratique est a la Bush? Ne cherchez pas trop sur ces affaires d'importations et d'exportations des cereales...Attn, yokhty, Boutef et sa bande de generaux sont en train de laminer TOUT les services des gens curieux comme vous et moi....
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