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Annaba. société GECO, un avenir incertain

Publié le 25/01/2009
Les 432 travailleurs de la société GECO, spécialisée dans les travaux de bâtiments, ont passé ce mois de janvier dans le désarroi et l'inquiétude. Après plusieurs actions de protestations revendiquant essentiellement le versement des salaires des quatre derniers mois, ils se retrouvent confrontés à une situation faite de «doute et d'incertitude» quant à l'avenir de leur entreprise. «Petit à petit, tout le matériel de l'entreprise est en train de disparaître, vendu qu'il est aux enchères publiques sur la base de décisions du tribunal obtenues par les créanciers», nous a appris un représentant des travailleurs.

«C'est là un recours ultime des créanciers de l'entreprise pour récupérer leurs dûs, car les caisses de l'entreprise GECO sont vides, et son avenir incertain», ajoute-t-il. Dans ce contexte, les travailleurs aussi veulent récupérer leurs salaires «en usant des mêmes voies et moyens suivis par les créanciers, c'est-à-dire recourir à la justice pour obtenir des décisions de saisie du matériel», estime notre interlocuteur, qui nous confiera «qu'une requête collective a été dans ce sens déposée auprès de l'inspection du Travail».

Bien que «la réglementation accorde une priorité absolu aux paiements des salaires avant de passer aux règlements d'autres dettes dans le cas des entreprises mises en liquidation, cela n'est pas appliqué», signale le représentant des travailleurs. Mais la problématique est justement située à ce niveau, car GECO n'est pas officiellement mise en liquidation, alors même que toutes ses activités sont à l'arrêt total! Aucun signe de vie, en effet, à la direction de l'entreprise où plus personne n'y travaille.

«Mis à part une courte visite du directeur par intérim, généralement tôt dans la matinée, il n'y a aucune présence de travailleurs», nous indiquera un agent lorsqu'on a voulu prendre attache avec le responsable de l'entreprise. «Sans plan de charge, les travailleurs des chantiers, eux, se sont retrouvés de facto sur le carreau», relève pour sa part leur représentant. Existe-t-il une solution qui sauverait GECO d'une faillite certaine? «C'est possible», avance un cadre du GREPCO, le groupement installé à Annaba qui tient sous sa chapelle cette entreprise... Peut-être bien que GECO figure sur «le projet qui sera prochainement soumis au gouvernement portant sur la création de 9 entreprises, prévoyant la fusion de plusieurs entreprises activant dans le BTPH», comme l'a annoncé à l'APN, jeudi dernier, A. Temmar.

«Tant que la décision de dissolution n'est pas tombée, l'espoir de remettre sur ses pieds la société GECO est toujours permis», estimera ce cadre du groupement.
El watan > 25/01/09 > A.Zerzouri
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