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Annaba. Vieille Ville : Cherche solution désespérément

Publié le 13/04/2009

1Toutefois, il faut modérer certains cas. Au sein des familles non relogées dans les années 1990, des adolescents sont arrivés à l’âge de mariage. Ils fondent ainsi leur foyer en aménageant le F3 familial en plusieurs F1.
Il faut une commission ad hoc spécialisée ainsi que beaucoup de temps et de chance pour prendre en compte, dans les meilleures conditions, les côtés social, juridique, technique et architectural du dossier de la vieille ville d’Annaba, communément appelée place d’Armes.  Les seules prérogatives et compétence des services de l’Ocrava sont, de l’avis des responsables et des spécialistes, inadéquates avec la complexité d’un phénomène proche d’un imbroglio sociojuridique.
Au départ, durant la décennie passée, la revalorisation de ce patrimoine, et partant le traitement de ce dossier, passait essentiellement par le relogement par les services de l’Ocrava des 1 700 familles qui y habitaient.  Ainsi, de grands efforts ont été menés la fin des années 1990, comme devait nous le révéler le directeur de cet office, au points qu’elle ne furent que 700 familles à continuer à habiter ce quartier, à la suite du relogement des 1 000 autres dans les nouvelles cités relevant du secteur social des quartiers Rym ou du 8-Mars. Le problème est qu’aujourd’hui — alors que logiquement les familles vivant dans la vieille ville devaient diminuer — le nombre s’est au contraire multiplié par quatre.
La vieille ville a vécu, durant les années 2000, un véritable rush où plusieurs parties trouvent leurs comptes, à commencer par certains propriétaires de bâtisses. Evacuées à coups de milliers de logements sociaux mis à la disposition des locataires par l’État, en attendant leur réhabilitation, ces logement, d’anciens F3, ont été transformés en de nouveaux F4, faisant d’eux de véritables niches à relouer à de nouvelles familles.
Du coup, la place d’Armes est devenue un mégadortoir où de nouvelles familles se sont installées partageant les toilettes et les cuisines.  “C’est absolument insupportable”, devait déclarer notre interlocuteur qui semble capituler devant cette situation qui empire et qui fait de la place d’Armes une véritable cour des miracles. Toutefois, il faut modérer certains cas. Au sein des familles non relogées dans les année 1990, des adolescents sont arrivés à l’âge de mariage. Il fondent ainsi leur foyer en aménageant le F3 familial en plusieurs F1, poussant à la hausse le nombre des besoins en relogement, soit plus de tension sur le marché du logement social à Annaba. Pour le reste, des questions se posent sur la provenance des nouveaux arrivants. Ainsi, la majorité de ces logements de la vieille ville, qui compte 73% de bâtisses appartenant au privé, sont squattés par des indus occupants venus des autres wilayas, d’après les enquêtes faites sur le terrain.
Un lourd dossier qui passe de wali en wali sans que de réelles mesures soient prises pour assainir cette situation, malgré toutes les bonnes volontés, une situation qui doit être “traitée en profondeur et analysée au cas par cas”.
Autrement, la place d’Armes, qui allie une architecture arabo-musulmane et coloniale, vestige du passé d’Annaba, va irrémédiablement vers sa ruine définitive.

Liberté > 13/04/09 > Hafiza M.

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Les Commentaires

Wallah c trs interressant!! Donc, soit ls 1000 logements attribues aux familles dans les otres cites SOIT ls 73% des batisses appartiennent mntnt aux prives ki st otres ke ns agents corumpus et ls P/APC de la Coquette, c bien c'la non??
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