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Annaba. Economie - Crise de confiance

Publié le 26/02/2007

Alors que l’affolement est général au niveau des opérateurs économiques algériens en activité dans les trois zones industrielles de Annaba, l’investisseur saoudien Sidal s’installe.

Ce dernier est attributaire du terrain du 19 Juin situé au centre-ville proche du Cours de la Révolution. Contrairement aux Algériens, tout lui aurait été facilité, y compris l’attribution du terrain en question sans l’adjudication, condition imposée aux nationaux. L’affolement en question s’expliquerait par la fermeture de plusieurs unités de production ou de transformation de produits agroalimentaires et des déchets ferreux. Celle des unités de production du lait en sachet est la toute récente. Une vingtaine de ces unités a baissé rideau dans plusieurs régions de l’est du pays dont Annaba. La crise du lait au niveau national a pratiquement mis sur les genoux leurs propriétaires. Une autre fermeture est annoncée. Elle concernera les unités de production d’emballage en plastique destiné au conditionnement du lait et des pâtes alimentaires. A la faillite de certains producteurs de lait en sachet et dérivés, est venue s’ajouter l’indisponibilité du granulé. Destinée à la production de l’emballage plastique, cette matière première n’est plus produite localement. La seule unité de production à Skikda est à l’arrêt depuis des mois, d’où l’obligation d’en importer à prix fort d’Arabie Saoudite. A Chaïba (Sidi Amar), l’une des plus importantes unités de production des sachets en plastique pourrait suivre le mouvement de fermeture. Son gérant n’est pas arrivé à compenser le préjudice financier initial qu’il a estimé à 50 millions de dinars. Il s’agit de créances impayées par les utilisateurs d’emballage en plastique en faillite. Décompte aussi des effectifs. Il est établi dans la perspective d’une importante compression qui s’annonce déjà. Suivront les pâtes alimentaires, une filière en crise, selon ses animateurs. Ils pointent du doigt le taux de 8% d’intérêt bancaire appliqué par les banques, l’augmentation des prix des matières premières, l’absence d’un transporteur maritime fiable pour leur importation, les problèmes sociaux professionnels, conséquence de lois tatillonnes… « Je n’ai plus confiance en l’Etat. Et je m’étonne qu’il puisse exister des opérateurs économiques étrangers intéressés par un investissement en Algérie. Le fisc, la bureaucratie, les intérêts bancaires élevés, des lois socioprofessionnelles scélérates, la corruption… tout est fait pour nous décourager. Je pense sérieusement à laisser tomber pour partir vers un autre pays », avoue un important opérateur économique de Annaba.

El Watan > 26/02/07 > Samy B.

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