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Annaba. Eau potable: Les habitants craignent les longues coupures

Publié le 27/05/2009
Les habitants craignent les longues coupures

Alimentation durant l’été :    Des dispositions particulières ont-elles été prises pour répondre à la demande en eau potable durant cet été ? Si la distribution de l’eau potable n’a pas enregistré, à la même période de l’année précédente, des perturbations notables, il n’en demeure pas moins que la crainte de coupures impromptues de ce liquide vitale est présente encore dans les esprits, à tel point que le recours à l’installation de réservoirs à l’intérieur des maisons est devenu un acte systématique.

Annoncée à maintes reprises par des hauts responsables du secteur de l’hydraulique même, la disponibilité de l’eau potable H24 est encore un objectif difficile à atteindre, même pour la seule ville de Annaba. Il faudrait peut-être attendre l’achèvement du schéma directeur de l’hydraulique et la mise en service du barrage de Bouggous et de l’usine de dessalement de l’eau de mer, implantée dans la wilaya d’El Tarf. La mise à niveau du réseau de distribution et de transport de l’eau potable représente également un préalable à la réalisation de cet objectif. Plus de 90 millions de m3 en moyenne sont annuellement mobilisés. Ces ressources proviennent des eaux superficielles et souterraines représentées par le barrage Cheffia et celui de Mexa, la première réserve, presque la moitié de ses capacités de mobilisation, de l’ordre de 95 millions de mètres cubes d’eau pour Annaba, qui reçoit, par ailleurs, 21 hectomètres cubes d’eau du second ouvrage.

Les forages, d’une capacité de mobilisation de l’ordre de 20 hm3 par an, viennent, avec les puits et sources, renforcer l’alimentation de la wilaya qui consomme quelque 70 hm3 d’eau par an, selon des statistiques qui ne sont pas encore mises à jour. La généralisation de la distribution de l’eau potable H24, en vigueur dans certains quartiers de la ville seulement, dépendra, outre de la mobilisation de ressources hydriques supplémentaires, de la mise en place d’un réseau de canalisations moderne et la réhabilitation du service public de l’eau. Faut-il indiquer dans ce cadre que d’importantes quantités d’eau sont déversées dans la nature à cause de la défectuosité des canalisations, en dépit des efforts tendant à lutter énergiquement contre les fuites d’eau ? Les communes de Annaba, El Bouni et Sidi Amar sont les plus touchées par les fuites d’eau potable qui occasionnent, non seulement des pertes sèches à l’Etat, mais affectent aussi le cadre de vie, en plus des désagréments causés aux consommateurs.

Le retard mis dans l’installation de compteurs d’eau individuels au niveau de plusieurs cités et localités de la wilaya constitue également un frein à l’amorce d’une bonne gestion de l’eau. Le paiement forfaitaire de la consommation d’eau n’encourage-t-il pas le gaspillage de cette ressource, et n’est-il pas à l’origine d’une discrimination entre les utilisateurs du point de vue pécuniaire ? Le secteur de l’hydraulique, qui a bénéficié ces dernières années d’importants investissements publics, dispose de tous les moyens susceptibles de lui permettre d’être à l’avant-garde et de répondre aux attentes des populations.

El Watan > 27/05/09 > Tewfiq G.

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