«En l’état actuel des choses, le seul moyen qui nous permettra d’atteindre notre objectif reste la grève. Nous serons, donc, en grève à partir de lundi à 5 h du matin», indique un communiqué signé par Smaïl Kouadria, président de la commission de négociations du syndicat du complexe ArcelorMittal d’El-Hadjar.
Cette décision a été prise dans l’après-midi d’hier, au quatrième jour des négociations avec le partenaire étranger. Les raisons qui ont poussé à ce débrayage trouvent leur essence, selon le communiqué, dont une copie est parvenue au S oir d’Algérie, dans le fait qu’«aucune proposition satisfaisante et digne de ce nom n’a été avancée par la partie représentant l’employeur». Entamées mercredi dernier, ces négociations ont achoppé sur le volet salarial. En effet, l’employeur s’est tenu à une seule et unique proposition, qualifiée par le communiqué de «vente concomitante», portant sur une augmentation de 5 %, prenant effet à partir de ce mois de juillet, suivie d’une autre équivalente, pour le début du deuxième semestre de l’année 2010, en contrepartie d’une compression de 1 500 travailleurs. Proposition rejetée dans le fond et dans la forme par le partenaire social, nous a fait savoir Smaïl Kouadria, également porte-parole des travailleurs. Celui-ci a affirmé que malgré la bonne volonté affichée par les représentants officiels des travailleurs, dûment mandatés par la Centrale syndicale, les représentants de l’employeur nous ressortent un problème de compression. «Nous sommes outrés d’un tel marchandage, que nous assimilons à du trabendo», a-t-il clamé. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.
Le soir d'Algérie > 05/07/09 > A. Bouacha
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