Annaba. Le passeur de l’embarcation de la mort arrêté

L’arrestation de Abdeljalil permettra vraisemblablement d’identifier la bande de passeurs, auteurs du crime perpétré contre Fadel Zine Eddine, 19 ans, habitant la ville de Annaba. Repêché il y a neuf jours par les éléments de la protection civile.

Activement recherché depuis que son nom a été avancé par les harraga rescapés du drame qui s’est produit, il y a une semaine au large des eaux territoriales de Annaba, le passeur des embarcations de la mort a été arrêté en fin d’après-midi d’avant-hier à la rue Larbi Tebessi (ex Gal Bouscarin) Annaba par les services de sécurité. Il s’agit de Sbihi Abdeljalil, 32 ans habitant les alentours de la plage R i z z i Amor (Ex- Chapuis). Il était en possession d’un couteau à cran d’arrêt et une bombe lacrymogène. Selon les premières inf o r m a - tions, Abdeljalil est un passeur expérimenté. En activité depuis la déclaration du phénomène, son « agence de voyage  » a organisé plusieurs départs depuis les différentes plages de la corniche annabie. Une expérience qui lui a valu le statut d’un patron de réseau de passeurs qui sous-traitent avec lui des départs vers la Sardaigne (Italie) dont celui de l’embarcation sur laquelle a péri Ikram Hamza (voir article page 3). Son arrestation permettra vraisemblablement d’identifier la bande de passeurs, auteurs du crime perpétré contre Fadel Zine Eddine, 19 ans, habitant la ville de Annaba. Repêché il y a neuf jours par les éléments de la protection civile au large de la plage La Caroube, le cadavre de « Didine » a été identifié par sa mère à la morgue de l’hôpital Ibn Rochd. Elle accuse ouvertement une bande de passeurs d ’ ê t r e l’auteur du crime perp é t r é contre son f i l s . « I l s ’ a g i t d’une bande de passeurs qui, i l y a 3 mois, avait o rg a n i s é un départ aventurier vers la Sardaigne (Italie) dont la tentative avait été avorté par les éléments des garde-côtes de Annaba. Depuis, mon fils n’a pas cessé de réclamer auprès de l’organisateur des expéditions de la mort, le remboursement de son du, 50 000 DA. Ce qui lui a valu, des menaces de mort qui semblent être matérialisées par une liquidation physique dont s’est rendu victime mon fils Didine », a déclaré sa mère Alima Fadel.

Gaidi.M.F [EL WATAN - 15-08-09]