Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Trois harraga arrêtés
Zone Membre
Publicités

Annaba. Trois harraga arrêtés

Publié le 23/08/2009

Ils étaient trois jeunes harraga à avoir été surpris, avant-hier, par l’équipage de l’Atlas B, battant pavillon hollandais/antillais alors en rade au port de Annaba, a indiqué Zaïdi Abdelaziz, chef de la station maritime principale des garde-côtes de Annaba.

Appelés à la rescousse, les éléments des garde-côtes se sont déplacés sur le lieu et ont récupéré les trois candidats à l’émigration clandestine. Présentés devant le procureur près le tribunal de Annaba, ils ont été appelés à comparaître le 2 novembre 2009. Le navire en provenance de Skikda devait charger une cargaison de ferraille avant de prendre le lendemain la mer à destination du Port Derince (Turquie). Agés de 28, 32 et 38 ans, les trois jeunes harraga, natifs tous de la wilaya de Skikda, se voyaient déjà sur les quais du Port Derince (Turquie). Ils n’avaient pas imaginé un seul instant que les temps ont changé avec cette circulaire du ministère algérien de l’Intérieur imposant à ses services de procéder à compter du 1er juillet 2004, à des contrôles rigoureux de tout navire en partance ou en provenance des pays d’outre-mer.

C’est le cas de ces trois jeunes de Skikda qui, après avoir profité de l’absence de vigilance de la police des frontières au port – la PAF de Skikda –, étaient certains en arrivant à Annaba que la chance leur avait souri et qu’ils rejoindraient leurs camarades quelque part dans un pays européen. Tous avaient une seule idée, fuir l’Algérie où leur avenir paraissait bien sombre face à un tunnel sans bout et partir vers n’importe quel pays d’Europe. Mais c’était compter sans la vigilance de l’équipage turc et les gardes-côtes de Annaba. Application de la circulaire oblige, les matelots turcs avaient tenus à passer au peigne fin le moindre recoin du bateau avant qu’il ne soit à quai. C’est ainsi qu’ils surprendront les trois jeunes à la tête pleine de rêves, d’aventures et de richesses enfouis dans la cheminée du bateau. Rêves qui se dissiperont brusquement à travers la même cheminée avec l’apparition des hommes de la Marine nationale.

Avant de tenter cette escapade risquée, les trois jeunes avaient bien tenté d’obtenir un visa, en vain. « A chaque fois, la réponse était négative », auraient-ils expliqué aux gardes-côtes qui les avaient auditionnés avant de les prendre en charge. Nos trois passagers clandestins ont été présentés au procureur de la République qui leur a délivré une citation à comparaître pour le 2 novembre 2009 .

M.F.G [EL WATAN - 23-08-09]
« Actualité précédente
Annaba. Les spéculateurs font la loi
Actualité suivante »
Annaba. Le transport aussi...

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires