Annaba. Le pain, un autre casse-tête

Plusieurs boulangeries de la ville ont fermé leurs portes en ce mois de Ramadhan pour réfection des locaux et entretien de leurs fours ou machines, a-t-on appris auprès des propriétaires des locaux. Alors que pour certaines d'autres, les employés ont choisi cette période pour aller passer le Ramadhan auprès de leurs familles.

Si bien que le citoyen devant une telle situation se trouve dans le pétrin pour trouver du pain disponible sur les étals des quelques boulangeries qui restaient ouvertes, lorsqu'on sait que les revendeurs de pain en complicité avec certains boulangers s'approvisionnent en grande quantité de ce produit de première nécessité pour le vendre plus cher dans l'après-midi, en squattant les rues commerçantes du centre-ville et les alentours des marchés couverts et autres à l'approche des heures de sortie des travailleurs. Dans l'obligation d'achat, le citoyen payera la baguette de pain majorée à 5 DA et plus.

Question d'hygiène, n'en parlons pas. Ces revendeurs occasionnels déposent le pain sur un carton à même le sol parfois, côtoyant les égouts et autres insalubrités. Le manque d'hygiène est de mise et personne ne semble prêter attention. Manque de civisme ou signe d'inconscience, le consommateur accentue la demande au risque des maladies.

Tayeb Zgaoula [LE QUOTIDIEN D'ORAN - 26-08-09]