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Annaba. L’incompétence et la complaisance des responsables mises en cause

Publié le 28/09/2009

Ouvert depuis les années 1980, le dossier consacré à la protection de la ville de Annaba et de ses environs immédiats, n’a pas bénéficié d’une prise en charge sérieuse et efficiente. Ce qui vient de se passer avec les premières pluies automnales, pour ne citer que celles-ci, est une preuve irréfutable et tangible de l’incapacité des pouvoirs publics à concevoir une stratégie durable destinée à contrer ce fléau naturel récurrent, principalement en période hivernale.

Des habitants, vivant sous la menace d’inondations pluviales, s’interrogent aujourd’hui sur l’impact des dépenses faramineuses qui ont servi à la mise en place d’équipements et d’installations hydro-électriques ainsi qu’à la construction d’ouvrages de rétention ou à d’autres travaux de rééquilibrage des oueds. Autant d’investissements ont été réalisés pour voir finalement une ville envahie par les eaux à travers ses quatre coins, comme cela a été le cas la semaine passée. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce sont surtout les zones d’habitation réputées pour leur invulnérabilité en matière d’inondations qui ont été les plus touchées par ces dernières pluies. Il s’agit notamment des cités La Colonne, Auzas, Chapuis, Plaine Ouest et Joannonville, sans parler des quartiers implantés à l’intérieur de la ville coloniale à cause du manque d’entretien des avaloirs et regards.

Conscients de la nécessité d’une maîtrise de l’assainissement urbain, destinée à améliorer les conditions de vie des habitants et protéger les biens et les personnes contre les graves conséquences susceptibles d’être générées par les débordements des eaux usées, préjudiciables à la santé publique, ainsi que par le cycle des inondations récurrentes avec leurs dégâts matériels et même des pertes humaines en raison de la position géographique de la ville, située dans une zone très plate et coincée entre la massif de l’Edough et la mer, les pouvoirs publics avaient initié, ces dernières années, un programme d’aménagement des systèmes de collecte et d’épuration, d’évacuation des eaux pluviales et de protection contre les inondations. Ce programme, qui a nécessité un investissement public important, n’a pas donné aujourd’hui des résultats concrets, tout comme les travaux de renouvellement des réseaux d’assainissement qui ont été effectués durant l’été dernier. Les eaux des récentes pluies qui ont envahi les cités de l’antique Bouna au point de susciter une vague de colère à l’origine de la fermeture de routes à la circulation, sont à prendre au sérieux. De ce fait, une véritable réflexion doit s’engager autour de la protection de la ville contre les inondations et de la conduite des futurs projets y afférents. La collecte et l’évacuation de ces eaux, qui se font par l’intermédiaire des stations de relevage, dont huit ont bénéficié de travaux d’extension et de renforcement, n’ont pas fonctionné normalement. L’étude relative à la gestion des précipitations extrêmes dans la basse ville, annoncée en 2008, n’a pas encore livré ses résultats.

Tewfiq.G[EL WATAN - 28-09-09]
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