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Annaba. Une action en justice a été intentée contre 37 entreprises

Publié le 28/09/2009

Les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la ville de Annaba la semaine dernière ont été à l’origine d’importantes inondations. Elles ont provoqué une vague de protestation populaire dans la majorité des quartiers à la suite des dégâts matériels enregistrés. Le premier magistrat de la ville, Dr Bensaïd, déclare qu’avec son équipe, ils sont sur la brèche. L’enveloppe nécessaire pour le renouvellement des réseaux d’assainissement a coûté à la municipalité la bagatelle de 63,3 MDA (millions). Ecoutons-le.

Les dernières inondations ont causé plusieurs dégâts matériels. Pouvez-vous en évaluer le préjudice ?

Le P/APC : Le préjudice n’est pas encore arrêté. Nous avons dégagé une commission d’enquête mixte composée de représentants du technique de la commune, des ingénieurs en urbanisme et de la direction des logements et des équipements publics (Dlep) à l’effet d’estimer et situer les différents dégâts générés par les inondations. Les conclusions seront soumises à la wilaya d’ici la fin de cette semaine.

Par le passé, Annaba était perpétuellement sujette aux inondations, mais celles de la semaine dernière sont peu habituelles. Pouvez-vous nous éclairer à ce sujet ?

Pour mémoire, la ville de Annaba a connu en hiver 1982 des inondations plus importantes que celles du week-end dernier. Néanmoins, les causes en sont un secret de polichinelle. La déviation des cours des oueds, les décombres des chantiers et autres constructions ont obstrué les avaloirs. Les promoteurs n’ont pas pris les précautions nécessaires en matière d’entretien de leurs chantiers. Ils auraient dû évacuer leurs décombres et les restes de matériaux de construction dans des décharges publiques dégagées en dehors de la ville. Mea-culpa ! Les services de la commune n’ont pas fait le curage comme chaque année au début de chaque saison automnale. Nous sommes en quelque sorte en retard.

Et comment comptez-vous rattraper ce retard ?

Pour remédier à la situation, la commune de Annaba a acquis quatre motopompes pour lesquelles une enveloppe financière de 150 MDA (millions) a été nécessaire. En parallèle, elle a mobilisé quelque 400 camions d’une capacité de 6 t chacun pour assurer le nettoyage et le ramassage des décombres générés par les chantiers et les crues des pluies. Aussi, un important dispositif humain a été dégagé pour la circonstance à l’effet d’assurer cette mission.

Vous avez engagé des poursuites judiciaires à l’encontre de plusieurs entreprises que vous accusez d’être responsables de la situation. Quel est le contenu de la plainte ?

Elles sont 37 entreprises à être poursuivies en justice, dont des particuliers, des entreprises privées et même étatiques, à l’image des promoteurs engagés par l’agence foncière et l’AADL. Elles sont accusées d’avoir fait fi des clauses des cahiers de charge régissant les chantiers lors des travaux d’assainissement et rénovations. Des travaux qui ont coûté près de 140 milliards de dinars. Nous sommes actuellement sur le point d’activer le dossier en justice pour que la commune soit indemnisée le plus tôt possible pour les préjudices causés.

Quarante-quatre familles sinistrées ont été transférées au centre de transit. Elles attendent d’être relogées. Qu’avez-vous prévu pour elles ?

Actuellement leur situation est à l’étude au niveau de la wilaya. Une étude qui se base sur le principe du cas par cas. Nous commençons par les plus touchées, à savoir celles ayant occupé l’habitat précaire de Sidi Harb. Car il faut savoir qu’il y a des familles qui simulent le sinistre pour tromper les autorités locales dans le but d’être relogées. En effet, à titre d’exemple, nous prenons le cas d’une famille résidant à la cité la Colonne, nous avons constaté lors de notre intervention qu’un avaloir a été obstrué par un sac de semoule de 25 kg.

Bien que situé sur la corniche, Rizi Amor (ex-Chapuis) a connu pour la première fois des inondations. Les habitants de cette cité s’étonnent et incombent ouvertement la responsabilité à la station de pompage qu’ils disent obsolète. Qu’en dites-vous ?

En effet, la station de pompage implantée en face de la cité est sujette à un problème électrique. Son armoire électrique est mal installée par rapport au niveau exigé par les normes. Dès que l’eau y arrive, elle s’infiltre dans l’installation causant un court-circuit. Ce qui génère son arrêt. Outre le flux des eaux pluviales non pompées, le charriage des décombres des constructions de la cité de la Caroube n’a fait qu’aggraver la situation.

L.A [EL WATAN - 28-09-09]
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Les Commentaires

Bon, v'la: j'ai bien ecoute c k'a dit Mr le Maire de la Coquette.
J'ai lu et bien compris ls reponses de Mr le Maire a vs kestion ya Okhtna...... Leila!
Puis-je lui demander de faire qlq chose de trs simple pr 1 citoyen ki a "vote" pr lui?
V'la: Mr le Maire, c trs joli c ke vs faites pr ns, souriez... vs ns roulez!!!

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