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CCF Annaba. Un foisonnement d’activités culturelles pour fin 2009

Publié le 17/10/2009

Différentes facettes de la culture figurent dans le programme établi par le Centre culturel français (CCF) de Annaba pour le dernier trimestre de l’année en cours.
Ainsi, musique, danse, théâtre, cinéma, conférences et expositions seront proposés aux amoureux de la chose culturelle de cette région de l’extrême Est du pays. Le centre s’ouvre à un foisonnement d’activités pour le grand bonheur du public de cette ville et de sa région, englobant l’extrême Est du pays. Meubler ses loisirs, mais aussi étudier et enrichir son esprit, l’étudiant, le chercheur, l’homme de culture ou le simple spectateur trouvera des propositions d’études, de culture à sa dimension. «Notre propre choix est animé par l’écho reçu de nos adhérents et du large public. C’est dans cet esprit que nous avons arrêté le programme des rencontres et des œuvres poétiques, sensibles à travers des artistes, des intervenants, des œuvres d’ici et d’ailleurs», souligne le directeur du Centre culturel français de Annaba, M. Fabrice Morio. Le programme prévisionnel pour ces trois derniers mois de l’année 2009 comporte un spectacle de danse contemporaine, œuvre du centre chorégraphique de Caen (France), un récital de musique en duo guitare et piano, deux pièces de théâtre intitulées La Pastèque et M. Armand dit Garrincha. Cette dernière pièce met en scène au niveau du restaurant la Caravelle, dont le bar servira de décor à un monologue aussi drôle qu’émouvant, superposant la carrière sportive d’un modeste footballeur à la grande légende du football brésilien des années 1960. Dans son volet musique, le programme prévoit un concert du groupe «Illusion» de Constantine, dont le style s’oriente vers un rock alternative mélodique. A noter que ce groupe a été sélectionné à la finale du «Prix découverte musique» initiée par le CCF. Le grand Charles Trenet sera revisité au cours d’un concert jazz du groupe «Trenet Manouche», composé d’un violon, d’une guitare et d’une contrebasse. Toujours au chapitre musical, les Bônois auront à apprécier le récital en duo : piano et violoncelle, joué par Adam Laloum et Yan Levionnois. Un deuxième duo : guitare et piano, composé de deux artistes bardés de diplômes dans le domaine musical, Pierre Lanlau et Nima Sarkechik en l’occurrence. Une lecture jazz du rebelle Boris Vian, écrivain et poète notamment de J’irai cracher sur vos tombes et de Le déserteur, chanté par de grands noms de la chanson française, sera également au programme. On retient pour la partie réservée aux conférences, au nombre de trois, celle animée par Edmonde Charles- Roux sur la vie et le parcours d’une autre femme aussi illustre. Il s’agit d’Isabelle Eberhardt, cette rebelle et mystique, ayant choisi de vivre en aventurière dans le Sud algérien, à la fin du 19e siècle. Décédée en 1904, elle est enterrée au cimetière Zaghouan de Annaba. «Regarder l’architecture de Fernand Pouillon» est l’autre conférence que présentera Xavier Maestrall, philosophe et enseignant d’arts plastiques. Cette conférence sera parallèlement accompagnée par une exposition du photographe annabi Hamdikene sur l’hôtel «El Mountazeh» de Séraïdi, œuvre de cet architecte de génie, ayant réalisé de grands projets en Algérie, en s’inspirant des aspects de l’architecture algérienne, principalement de celle de la région des Béni Izguen, dans le M’zab. Le CCF de Annaba ne propose pas que des spectacles, des concerts, des conférences ou des expositions, c’est aussi un lieu d’enseignement pour ceux qui désirent apprendre la langue de Molière, se perfectionner, préparer un diplôme officiel ou avoir une formation spécifique, destinée aux entreprises et administrations. Ils auront, pour ce faire, des professeurs expérimentés et des méthodes modernes, spécialement conçues pour les CCF d’Algérie. Les jeunes, mais également les adultes, auront un large espace de savoir représenté par la médiathèque englobant, sur trois niveaux, 17 000 ouvrages traitant de divers domaines allant du roman de la jeunesse à la bande dessinée, en passant par des ouvrages spécialisés, tels ceux traitant de la médecine pour laquelle une grande encyclopédie est disponible, outre un coin contenant près de 700 DVD, entre documentaires et fictions, et l’aménagement d’un nouvel espace réservé à la consultation des journaux et revues. La littérature n’est pas absente dans ce programme. Elle y figure à travers les rencontres qu’organise périodiquement le CCF avec des auteurs. Pour faire circuler œuvres et idées entre la région de Annaba et ses voisins les plus proches, Tunisie et Sardaigne en l’occurrence, les responsables du CCF multiplient l’organisation de ce genre de rencontres. Au programme de ce quatrième trimestre de l’année 2009, il y aura un cycle du cinéma tunisien, renfermant huit films parmi ceux qui illustrent bien ce cinéma, avec pour réalisateurs Abdellatif Ben Ammar, Nouri Bouzid et Moufida Tlatli, entre autres. La manifestation «Cinéma sous les étoiles» montée avec la collaboration de l’université Badji-Mokhtar de Annaba, est une autre initiative du CCF qui sera renouvelée cette année, nous fera savoir le directeur du CCF de Annaba. A signaler que la première édition, tenue en mai écoulé, a rencontré un fort engouement des cinéphiles. Les huit projections se sont déroulées à guichets fermés.

Le soir d'Algérie > 17/10/09 > A. Bouacha

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Les Commentaires

1 trs bonne chose ke le CCF ai decide de relancer ls soirees a theme... 1 trs bonne chose ke la programmation ds films soit desormais + moderne...
Perso, je trouve le CCF kom 1 bel outil de manipulation de ntre jeunesse et 1 moyen de colonisation ideologike... Et mm si ns pouvons consommer c produits, lire c livres, ecouter sa musike, regarder c films et c emissions de tv, tt c'la vient de l'otre cote de la mer... La verite, je N'aime ps Sarko tt kom son cousin le Pen!!
Le francais pr conserver sa place doit s'ouvrir et montrer sa modernite, et non ps se contenter de ressasser c vieilles gloires culturelles...
Bien-sr ke la France fait tt son possible pr etablir ds liens d'amitie avc ntre pays, mais elle fait tt le contraire de c k'elle dit: pr ex la France ne parle j'mais du traitemnt reserve a ns harragas, son racisme et sa discrimination religieuse envrs ns emigres sr lr habits traditionnels (hijab, kamiss et burka), c evidemnt 1 source de haine, vis-a-vis du peuple algerien, k'elle porte son soutien et sa protection a ns dictateurs et ossi la rage de son interference dans ns politiks.... V'la le genre d'agissemnts de la France pr entretenir ls liens culturels si forts ki existaient avc l'Algerie!!!
La culture francaise, jsk'a kel point arrive-t-on a la garder bien vivante dans ns tripes?
C 1 peu la kestion ke ns posons. Ke ns vs posons: la culture francaise, so what?
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