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ArcelorMittal Annaba. L’UGTA favorable à la réhabilitation de la cokerie

Publié le 28/10/2009

1L’action de sensibilisation, lancée en début de semaine auprès de la tutelle et de la centrale UGTA par les syndicalistes d’ArcelorMittal Annaba pour la prise en charge du dossier de la cokerie du complexe d’El-Hadjar par les plus hautes autorités du pays, aura finalement payé.

C’est forts du soutien inconditionnel de Abdelmadjid Sidi-Saïd et de l’appui du secrétaire général du ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements, auxquels ils ont remis personnellement un dossier portant sur la réhabilitation durable de cette unité stratégique du complexe, que les représentants des travailleurs sont rentrés à Annaba, hier.
Dans une motion adressée à l’ensemble des travailleurs du complexe sidérurgique, les membres de la délégation, qui a fait le déplacement d’Alger et qui était composée, rappelons-le, des représentants syndicaux des collectifs de l’unité cokerie, du syndicat d’entreprise et du comité de participation d’entreprise d’ArcelorMittal Annaba, se disent rassurés par la position des pouvoirs publics à l’égard de ce dossier. Selon le compte rendu de mission de ladite délégation, autant le secrétaire général du MIPI, M. Tandjaoui, que le patron de la Centrale syndicale ont été sensibles à l’argumentaire qui leur a été exposé sur les conséquences négatives d’une éventuelle fermeture de la batterie de cokerie. Ceux-ci auraient, de leur côté, affirmé qu’ils s’investiront personnellement afin que personne ne soit laissé au bord du chemin, qu’il s’agisse des salariés d’ArcelorMittal, d’intérimaires ou bien encore de sous-traitants,  Toujours selon les délégués, il aurait été expliqué dans le détail à ces deux responsables, dossier technique à l’appui, que le soutien de l’État pourrait s’avérer nécessaire dans le cas où le partenaire viendrait à considérer trop lourd l’investissement à consentir pour le financement de l’opération de rénovation de la cokerie. En d’autres termes, il est attendu des pouvoirs publics qu’ilsaccordent des facilités pour le financement de l’opération de rénovation de l’installation en question, ceci en fonction des résultats de l’expertise confiée par le DG d’ArcelorMittal à une entreprise étrangère spécialisée. Devant cette situation, le secrétaire général de l’UGTA a exprimé sa solidarité envers les salariés de la cokerie et promis sa disponibilité pleine et entière pour engager des démarches auprès des plus hautes instances du pays afin de convaincre le partenaire étranger de respecter ses engagements, d’une part, et prendre les dispositions nécessaires à l’effet de maintenir en état de fonctionnement toutes les unités de production du complexe, d’autre part. Après cette action, pas une structure de l’entreprise, pas un commis de l’État, pas un élu n’ont pu échapper aux interpellations des salariés d’ArcelorMittal Algérie et des représentants syndicaux. Le débat sur l’avenir des unités du complexe sidérurgique d’El-Hadjar a été ainsi mis sur la place publique. En s’engageant dans cette voie, Smaïn Kouadria et ses camarades du syndicat d’entreprise et les membres du comité de participation entendent faire de la pérennisation de la cokerie celle de tout le site et, partant, la garantie de l’emploi pour tous.

Liberté > 28/10/09 > A. Allia
 

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Les Commentaires

L'UGTA ferait mieux de s'intéresser à l'augmentation du SMIG afin d' augmenter le pouvoir d'achat des travailleurs qui vivent au seuil de la pauvreté et dont elle a le devoir de défendre leur cause et non défendre la cause d'ArcelorMittal en s'intéressant à sa cokerie.L'argent que l'Etat doit verser pour la rénovation de la cokerie doit bénéficier aux millers de travailleurs qui attendent depuis des années l'augmentation du SMIG.Ceux qui plaident la cause de la cokerie touchent au minimum 80000 DA/mois.Le partenaire exploite le complexe d'El Hadjar et engrange des bénéfice colossaux et quand il y a rénovation d'un site de production,c'est l'Etat qui prend en charge les travaux pendant que les Hindous passent du bon temps au 13ème étage de l'hôtel Seybouse.Alors mieux vaut rénover le SMIG qui a vraiment besoin d'être rénové et qui n'est pas une cokerie mais une moquerie pour les travailleurs, quant à la cokerie elle peut être largement rénovée par ceux qui en tire les bénéfice à longueur d'année.Je ne suis jamais monté au 13ème étage de l'hôtel Seybouse,mais cette histoire de rénovation de la cokerie me pousse à y faire un tour juste pour fumer du thé et rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
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