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Annaba. La Coquette ressemblait à une ville morte après le match

Publié le 15/11/2009

Annaba était atterrée, hier, au coup de sifflet final de la rencontre qu’a disputée l’équipe nationale dans le chaudron cairote. Plus qu’autre chose, la ville donnait l’impression d’avoir été tétanisée par la déception, comme incapable de réagir et ce, pendant un long moment, bien après le match. La manifestation de joie que tout le monde espérait dans cette ville, où la fête battait son plein une semaine durant, a laissé la place à la consternation. La fête que les habitants de tous les quartiers sans distinction, femmes et hommes, jeunes et vieux, avaient appelée de tous leurs vœux, drapés des couleurs nationales et animés jusqu’à l’épuisement. La Coquette, qui s’était parée de ses plus beaux atours pour célébrer avec faste la victoire sur l’Égypte et partant la qualification au Mondial et à la CAN, a subi la mort dans l’âme les affres de la défaite. Une défaite, certes discutable au vu du comportement des Pharaons et de l’arbitre sud-africain, mais qui n’en demeure pas moins amère pour les hommes de Saâdane et pour la rue annabie qui est restée bien triste. Les rues du centre-ville qu’on s’attendait à voir pleines à craquer après le match sont restées bien silencieuses. La plupart des locaux aménagés par les jeunes des quartiers de Beau-Séjour et de l’Élysa pour regarder entre copains le duel footballistique ont baissé rideau aux environs de 21h. Des disc- jockeys qui devaient se produire bénévolement à même le cours de la Révolution et du côté de la Colonne ont dû se résoudre, pour leur part, à remballer leurs platines et leurs enceintes, le cœur n’y étant plus. “Les nôtres ont été flamboyants et ils ne méritaient pas un tel sort”, commente ce jeune le front ceint d’un bandeau vert et blanc avant d’ajouter. “Ce sont les Verts qui ont dominé leur sujet de bout en bout malgré la pression du public et les blessures infligées à Saïfi et Halliche”, dira-t-il d’un ton amer. Un autre qui dira avoir eu des malaises cardiaques avant et pendant le match et qui a préféré sortir pour prendre de l’air se montrera plus optimiste. “Il reste le match barrage au Soudan et tout n’est pas perdu pour autant. Peut- être que sur un terrain neutre, notre onze s’exprimera mieux. Du moins je l’espère …”

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