Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Parc immobilier: 20% des habitations classées précaires
Zone Membre
Publicités

Annaba. Parc immobilier: 20% des habitations classées précaires

Publié le 25/11/2009

Dans une grande proportion, le parc logements de Annaba est qualifié de vétuste. Selon les urbanistes, près de 20 % des habitations sont précaires.
Ce chiffre est significatif quand on sait que la wilaya abrite plus d’un demi-million d’âmes, dont une grande partie se trouve dans les zones rurales éparses et souvent enclavées. Et c’est ce qui explique en grande partie la très forte pression qui s’exerce sur les équipements et infrastructures des communes avec un impact sur la qualité de l’offre de service. La prolifération des baraques, ayant atteint les 22 000, remonte à la période coloniale. Les sites témoins en sont l’ex-Bouhamra, l’ex-Sidi Salem ou encore Béni M’Haffeur. A l’Indépendance, la situation s’est aggravée avec les contraintes générées par l’exode rural et la croissance démographique, particulièrement suite à l’industrialisation tous azimuts de la région et à la faiblesse de production des logements. Les différentes formules à l’actif des pouvoirs publics pour endiguer ce phénomène n’ont pas empêché l’éclosion de multiples nouveaux sites. Aujourd’hui, la situation n’est guère reluisante, notamment en milieu rural, lequel en pâtit grandement.
Près d’une centaine de sites sont recensés à travers la wilaya. Il y a également l’habitat vétuste ; dans le tissu urbain, celui-ci est dans un état de dégradation avancé. Depuis 1997, un programme consistant a été engagé dans la perspective d’améliorer les conditions de vie des familles occupant le tissu urbain précaire. Dans ce contexte, les logements sociaux ont servi à des opérations de recasement, et un programme de logements dits évolutifs a été destiné à l’éradication des baraques. Il y a eu aussi le programme financé par la Banque mondiale, destiné à l’éradication de trois sites de baraquement. Les anciennes constructions ont également fait l’objet d’opération de réhabilitation. Mais tout l’effort entrepris ne semble pas venir à bout du phénomène.
La réalisation des différents programmes inscrits au titre du quinquennal, et notamment celui du rural, pourrait desserrer l’étau sur une wilaya qui affiche de grandes ambitions en matière de développement. Dans les zones rurales, les aides de l’Etat sont à mettre à contribution pour fixer les populations, d’autant plus que la possibilité de les regrouper sur de grands sites existe, comme à Chétaïbi ou encore à El Bouni.

El Watan > 25/11/09 >  A. S.

« Actualité précédente
Annaba. Aîd El Adha : Des moutons pour 1 800 familles démunies
Actualité suivante »
Annaba. Des projets pour l’éclairage des routes

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires