Les alentours du tribunal d'El-Hadjar étaient, hier, bondés de plusieurs dizaines de personnes, toutes concernées de près ou de loin par l'affaire du comité de participation de ArcelorMittal. 8 personnes sont accusées dans une affaire de détournement de biens sociaux et autres délits par quelque 5.000 travailleurs du complexe sidérurgique d'El-Hadjar.
Trois d'entre elles ont été incarcérées, il y a un peu plus d'un mois par le juge d'instruction d'El-Hadjar et les autres laissées en liberté, sous contrôle judiciaire. Présentés hier au tribunal, les mis en cause ont vu le procès, à la demande des avocats, reporté au 2 mars. Une demande de liberté provisoire introduite par les avocats de la défense a été mise à l'étude, puis refusée séance tenante. La défense, qui avait demandé la liberté, avait argumenté son intervention par le fait qu'une partie des accusés se trouve dehors et trois seulement sont en prison, alors qu'ils sont, tous les huit, concernés par le même dossier. Pour l'un des avocats de la défense, le procès a été reporté pour permettre au tribunal de convoquer tous les intervenants dans cette affaire, en particulier les transporteurs et autres partenaires commerciaux cités dans le dossier.
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