Huit soirées artistiques ont été programmées du 15 au 22 août courant à la maison de la culture Mohamed Boudiaf à l’occasion du mois sacré du Ramadhan. Le public aura ainsi l’opportunité de renouer avec l’ambiance et les genres musicaux en vogue dans l’antique Bouna.
La première de ces soirées, qui a eu lieu dimanche dernier, a été consacrée aux genres malouf, chaâbi et aïssaoua, avec la participation des chanteurs Mourad Rachef, Ayari Mohamed et Benmaich Fethi, dit Fethi El Annabi. D’autres artistes, tels Mansouri Djamel, Mokadem Ali, Dardar Abdelhak, Hassan Daoud et Bouali Lalkhdar profiteront de ces joutes musicales pour présenter leurs tubes dans l’espoir d’élargir leur audience auprès du public et de se faire connaître en vue de s’affirmer sur la scène artistique locale .
Les Commentaires
Cette surabondance de chanteurs et musiciens dans notre ville, sont-ils passé par une école de musique ? ou bien un conservatoire ? Ont-ils le savoir requis dans le domaine musical ?
J'ai l'impression que non. À les entendre, j'ai le sentiment d'écouter tout le temps la même chose. Il n'y a ni innovation, ni créativité, ni originalité. Et pour cause. La plupart d'entre eux ne savent ni lire le solfège, ni déchiffrer une partition et encore moins transcrire les notes sur papier.
Ils ont appris à jouer de la musique par routine. C'est-à-dire qu'ils essayent de saisir les morceaux seulement à l'oreille. Ceux qu'on appelle communément les ROUTINIERS.
En apprenant de la sorte, cela implique forcément une perte de notes en cours d'exécution. Car l'oreille ne peut pas saisir à un rythme accéléré, les croches et quart de croches qui défilent à un tempo infernal. Même si l'on s'efforce d'écouter le CD milles fois de suite. À moins que l'on soit un génie. Cas rare et exceptionnel dans le monde.
Savoir lire les notes, c'est une condition indispensable si l'on veut faire des progrès et ainsi innover dans ce domaine.
Mais la meilleur des solutions, selon les spécialistes, c'est celle de combiner la sensibilité de la routine et la rigeur des notes. Ce mélange, c'est l'idéal.
Nagib