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Annaba. Insécurité, chômage et misère

Publié le 14/03/2007

Pour les électeurs des 12 communes de la wilaya de Annaba qui vont désigner leurs représentants à l’Assemblée nationale populaire ce 17 mai 2007, les problèmes de la vie quotidienne, insécurité, emploi, logement, éducation, équipements socioculturels comptent davantage que les débats politiciens chers aux élus.

Cependant, l’insécurité est l’une des préoccupations dominantes des habitants. Si l’on excepte celle du chef-lieu de wilaya, la commune d’El Bouni avec ses PME/PMI, ses abattoirs en ruine et son Marché d’intérêt national (aujourd’hui de désintérêt local et national) arrive en tête du palmarès de la délinquance. Le taux des crimes et délits pour 1000 habitants, la commune en compte plus de 150 000, est de bien loin supérieur à celui d’ El Hadjar et de Berrahal. La cité Sidi Salem est l’une des plus importantes d’El Bouni. Elle ressemble à un grand village en bordure de mer. Peu d’immeubles imposants, beaucoup de bidonvilles où tout le monde se connaît comme à la campagne. La population est d’ailleurs en grande majorité d’origine rurale. Elle n’ignore pas ce qui se passe en matière de recrutement au complexe des engrais phosphatés Fertial anciennement Asmidal. « Rares sont nos jeunes qui ont réussi à se faire embaucher depuis la création de ce complexe à ce jour. A Asmidal et aujourd’ hui à Fertial, la pratique sectaire a été appliquée comme nulle par ailleurs. Elle l’est encore de nos jours », Grâce à une étroite collaboration avec la police, et pour cause « Khelta Leïla » responsable du commissariat, très ouverte à la communication avec les citoyens, les comités locaux activent beaucoup dans la prévention de la délinquance. « Il ne faut pas se limiter à ouvrir des commissariats et des postes de police de proximité partout. Il est indispensable d’agir sur l’ensemble de l’environnement et donner de meilleurs conditions de vie aux habitants », dira un des élus de la majorité Islah. Cette dernière conduit l’Assemblée populaire communale El Bouni. Depuis 2005, l’APC tente de développer une politique d’animation et de réhabilitation de certains quartiers. Elle n’a pas hésité à lancer des projets conduisant à la modification du paysage urbain comme la réalisation d’une grande esplanade type Cours de la Révolution de Annaba. Il y a moins de crimes et délits à El Hadjar, chef-lieu de daïra qu’à Sidi Amar ville à forte concentration de population ouvrière. Aïn Berda est l’agglomération où il fait bon vivre. Cette ville détient depuis des années le record de sécurité. Malgré le chômage chronique qui y sévit et l’absence de structures de loisirs, la délinquance y est réduite à une proportion moindre. « Dans notre commune chef- lieu de daïra, les services de sécurité préfèrent mettre l’accent sur le côté préventif. La seule recette est une présence constante sur le terrain. Cela ne veut pas dire que nous n’avons pas de délinquants. Mais du fait que tout le monde connaît tout le monde, ces délinquants préfèrent se déplacer ailleurs pour commettre leurs méfaits. Ils ne peuvent pas se hasarder à le faire ici, ils seront facilement identifiés et appréhendés » commente Abdelaziz S. un commerçant spécialisé dans la restauration-rôtisserie.

Elwatan > 14/03/07 >  Hafid H

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