Un groupe de citoyens annabis a été hier au rendez-vous, à 11h, sur le Cours de la Révolution pour répondre à l’appel du Mouvement de la jeunesse indépendante pour le changement (MJIC) et la Coordination nationale pour le changement et la démocratie (CNCD).
Ce sont des avocats, des militants des droits de l’homme, des universitaires, des journalistes et de simples citoyens.
Bien que timide, le nombre de participants a été néanmoins assez expressif pour créer la panique. Présents en nombre impressionnant, les policiers ont tenté de disperser la foule en procédant à l’interpellation de 16 personnes dont les meneurs Abdelghani Bahmed, Salah Chihani, Kahina Oussaïd et Fayçal Taleb, journaliste du quotidien arabophone Akher Saâ.
Il s’en est suivi, immédiatement, un rassemblement d’une vingtaine de journalistes devant le siège de la wilaya de Annaba réclamant la libération des manifestants. D’autant plus que ces jeunes universitaires n’ont été à l’origine d’aucun trouble à l’ordre public puisque le rassemblement était pacifique. Quelques moments après, tout le monde a été libéré .
Les Commentaires
Au lieu d'interdire des rassemblements de manifestants pacifiques qui revendiquent légitimement des exigences démocratiques, nos hauts dirigents doivent oeuvrer plutôt pour la transition, en mettant en place dans un avenir proche, la plate forme nécéssaire au changement auquel aspire le peuple.
Quand le peuple veut faire entendre sa voix en descendant en masse dans la rue, il faut savoir l'écouter. Et en concertation avec lui trouver pacifiquement la voie la plus apropriée dans l'intérêt de tous, c'est-à-dire du pays.