Le CNES tiendra son 3ème congrès à la fin du mois de mars
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) tiendra son troisième congrès à la fin de ce mois. C’est ce qui a été annoncé jeudi lors des travaux d’une session ordinaire de cette organisation qui s’est déroulée ce week-end à Annaba, session qui a regroupé 28 sections des universités se trouvant dans le pays. Ce troisième congrès se tiendra alors que les rangs sont dispersés et que des dissensions déchirent le CNES. Une cascade de démissions a marqué celui-ci ces derniers mois, des membres se sont retirés tout en faisant part de leur déception quant «à la lutte intestine» qui ronge l’organisation. Certains d’entre eux qualifient ce congrès de «mascarade» et accusent ses organisateurs de n’avoir d’autre souci que celui de «voir lequel des courants va l’emporter».
Pour en revenir aux travaux de cette session ordinaire du CNES qui se sont déroulés en présence du coordinateur national, M. Ali Boukaroura, il a été question du règlement intérieur du CNES, du programme d’action et de l’approbation du bilan moral et financier du précédent mandat. Les participants n’ont pas manqué d’évoquer en même temps les revendications relatives à «la démocratisation de la gestion de l’université», à «l’accès au logement» et au «statut particulier de l’enseignant chercheur», point nodal des revendications des enseignants du supérieur. Enfin, cette session qui devait s’achever hier a été sanctionnée par la validation des délégués devant prendre part au prochain congrès du CNES. Concernant sa représentativité, le CNES compte, selon M. Boukaroura, 12 000 adhérents sur 26 000 enseignants universitaires, soit près de la moitié, répartis à travers les universités et écoles d’enseignement supérieur du pays.
La tribune > 17/03/07 > Rachida Merkouche
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