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Football. Algérie-Maroc: Les Marocains le 23 mars à Annaba

Publié le 05/03/2011

A quelques jours de la rencontre officielle Algérie - Maroc, comptant pour la qualification à la 12e Coupe d’Afrique des nations, Ahmed Mebrek, membre de la Fédération algérienne de Football chargé de la préparation de ce rendez-vous, s’assure quotidiennement du bon déroulement des travaux restant à réaliser.

Après la pelouse du stade du 19 Mai, dont le système de drainage a été rafraîchi par l’entremise d’un aérateur maison et où la germanisation du gazon donne déjà des premiers bons résultats après les dernières pluies, ce sont les pelouses du stade Chabou de Annaba et de celui Amar Dridi El Hadjar de faire l’objet de toute son attention. Ces deux infrastructures sont prévues pour abriter les séances d’entraînement des équipes nationales algérienne et marocaine. Selon des sources proches de la wilaya, la formation représentative du football marocain devrait être à Annaba dans la matinée du 23 mars, soit quatre jours avant la date du coup d’envoi.
Elle sera, nous a-t-on précisé, au grand complet avec ses joueurs professionnels et plusieurs membres de la principale institution de gestion du football du royaume chérifien. C’est pour bien accueillir et répondre à la moindre sollicitation des membres des deux équipes nationales que la direction générale du groupe d’hôtellerie Benouhiba, propriétaire des hôtels Sabri et Rym El Djamil, a sonné le branle-bas de combat au sein de ses effectifs. Ces deux établissements hôteliers hébergeront l’équipe algérienne pour le premier et celle marocaine pour le second.

Elles y seront à l’abri de toutes les incommodités générées par le bruit ou les tentations. Aux petits soins, qu’accorderont aux joueurs et à leurs accompagnateurs les effectifs de ces deux hôtels, s’ajoutera la vigilance de tout instant des responsables des délégations des deux pays.Il y a également le suivi de toute l’organisation par Ahmed Mebrek, qui ne veut rien laisser au hasard. Il faut dire que les membres de la Ligue régionale de football dont il a la charge, les cadres de la Direction de la jeunesse et des sports, ceux de la direction de l’OPOW de Annaba et des personnels du complexe sportif du 19 Mai, ont l’expérience des grands rendez-vous.

Les Annabis préparent la fête

Et si du côté du public annabi, c’est déjà la fête un peu partout dans les quartiers et cités, le rendez-vous footballistique du 27 mars prochain est aussi l’objet de vives discussions dans les chaumières. Particulièrement du côté des dames qui s’en mêlent déjà. Elles semblent avoir été prises de passion pour ce jeu depuis les fameuses rencontres de notre équipe nationale face à son homologue égyptienne du Caire et d’Oum Dourman, en Egypte et au Soudan. Sur fond de chansons Djibouha ya louled, Maâk Yal Khadra , One, two, three, viva l’Algérie, Chibka ya l’Algérie et autres tubes, ces dames, jeunes et moins jeunes, s’attardent sur la participation ou non de tel ou tel autre joueur, la non qualification ou l’absence pour blessures ou suspension d’autres. Dans les discussions aussi, elles évaluent les capacités de Benchikha, dont c’est le premier sérieux test à la barre technique de l’équipe A, et établissent des parallèles avec les qualités et défauts de son prédécesseur, Rabah Saâdane.

Les jeunes ont leur propre idée sur le résultat de cette rencontre. Ils s’en tiennent aux statistiques avancées par leurs aînés quant aux résultats techniques des précédentes rencontres entre les formations des deux pays, qui placent les Verts en favoris. Tout en affirmant que le football n’est pas une équation mathématique, beaucoup d’entre eux ont la certitude que l’équipe nationale algérienne disposera de son adversaire du jour. Toutes ses discussions, supputations et pronostic ne font pas, pour le moment, partie des préoccupations des chargés de l’organisation. A ce niveau, on multiplie les efforts pour éviter les mauvaises surprises surgissant généralement à la dernière minute.

De ces préoccupations, nous retiendrons que celle liée à l’état de la pelouse est la plus importante. C’est pourquoi la «poussée» du gazon est suivie au jour le jour. Tant et si bien que l’on a dû, pour cause de fortes pluies de ces dernières 48 heures, couvrir la pelouse de part en part avec une bâche. Bichonné comme jamais il ne l’a été, le stade du 19 mai d’Annaba retrouve toute sa magnificence, celle des compétitions de la Coupe d’Afrique des nations organisée par notre pays en 1990 que cette infrastructure sportive inaugurée en 1987 avait abritées.

Adnene D. [EL WATAN 05-03-2011]
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Les Commentaires

Je n'ai jamais douté des potentialités de notre ville Annaba. Elle est capable d'organiser, avec le concours de gens compétents, n'importe quel évènement sportif, culturel ou autre. Je suis fière de notre Coquette qui organise un aussi grand rassemblement sportif telle une messe géante à la hauteur de ce sport religion qui à pour dieu Diego Armando Maradona.
Bonjour à tous,

Bonjour Nagib, je pense qu'il y a beaucoup plus urgent qu'un simple math de foot; pendant que nos dérigeants nos endorment avec cette rencontre sportive pour faire oublier à nos milliers de jeunes chômeurs leurs soucis et leur mal de vivre au quotidien avec des fins de mois difficile ils devraient plûtot nous dire, quand n'est-il des 7000 emplois promis par le préfet et l'avenir de notre jeunesse?
C'est vrai Larbi tu as entièrement raison. L'Algérie a d'autres chats à fouetter que de s'enthousiasmer pour un match de football aussi important soit-il.
J'ai voulu par cette éloge de notre ville et l'organisation de cet événement sportif, mettre un peu de couleur et de soleil sur notre quotidien morose. Afin d'oublier un peu la dureté de cette vie de tout les jours avec son cortège de malheurs, de drames, de tragedies, de peines, de tristesses et de souffrances. Un peu de joie et de bonheur de temps en temps, sont nécéssaires pour redonner un peu de forces et d'énergie à pouvoir continuer de lutter pour la vie. Encore une fois Larbi tu as raison. Ca m'a fait également plaisir qu'enfin tu réapparais. Un commentaire de temps en temps, même deux mots cela suffit, afin de ne pas perdre le contacte et ainsi s'oublier.

Quant au Mickey de notre préfet, je me demande où est-ce qu'il va trouver 7000 emplois ? En tout les cas ce n'est pas dans le coin de la rue qu'il va les dénicher. C'est vraiment une folie de lancer une promesse pareille à des pauvres gens au chômage depuis des années. Pour ces sans emploi qui végètent depuis longtemps, cela veut dire des emplois immédiats. C'est-à-dire maintenant et tout de suite ! Car Monsieur le préfet n'a pas expliqué comment va-t-il échelonner ces 7000 emplois, si d'abord il les a ! Car pour caser 7000 chômeurs, il faut 3 à 4 années de recherche de débouchés, de perspectives d'emploi, de planifications et d'organisations pour pouvoir placer au maximum des vagues de 1500 à 2000 emplois à la fois.
Même dans les pays riches et développés, on ne pas créer comme par une baguette magique 7000 emplois. Mais notre Mickey semble avoir des recettes miracle, dont lui seul connaît le secret.
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