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Annaba. Les investisseurs et les impôts

Publié le 17/03/2007

Les investisseurs ne se bousculent pas à Annaba. Au siège de l’Agence nationale pour le développement des investissements comme au Calpi, l’on s’interroge sur cette frilosité qui caractérise les opérateurs économiques de Annaba ou d’ailleurs, à s’installer sur le territoire de la wilaya.

C’est pourquoi, le moindre petit candidat à l’investissement est pratiquement chouchouté. Du côté des opérateurs économiques en activité, on soutien mordicus que les impôts en Algérie sont pour beaucoup dans l’échec de la relance économique. La même impression est relevée au niveau des fonctionnaires des impôts. Ces derniers sont arrivés jusqu’à souhaiter voir leur service inscrire, comme les douaniers, dans ses démarches les propositions que leur syndicat avait avancées. Selon eux, ces propositions amélioreraient les conditions de travail et les relations entre le contribuable et le fisc. Les syndicalistes des impôts de Annaba, du reste très dynamiques, auraient passé au crible les lois et la manière dont elles ont été appliquées. Ils ont estimé nécessaire le retour à des procédures normalisées lors des redressements fiscaux. L’argument avancé est que des méthodes expéditives se sont développées au fil des années. De leur côté, les experts financiers et les commissaires aux comptes considèrent utile le renforcement du rôle de la direction de wilaya des impôts, dans des vérifications approfondies des situations fiscales dans le sens d’un examen contradictoire. « Dans toutes les wilayas du pays, impôts et contribuables négocient pour trouver un consensus qui sauvegarde les intérêts de chaque partie. A Annaba, le radicalisme a poussé des investisseurs à se désintéresser de notre wilaya pour s’installer à côté. Il est donc nécessaire pour les responsables des impôts de s’ouvrir à la négociation pour tenter de ramener les sanctions dans le raisonnable », estime Abderahmane H. industriel. Plusieurs opérateurs ont précisé que les sanctions fiscales qui leur sont infligées n’ont souvent pas de relation avec l’infraction commise. Ces sanctions représentent souvent 3 fois le montant de la fraude constatée. A Oum El Bouaghi, cette négociation ferait partie des traditions depuis la création de la wilaya. C’est ainsi qu’ après avoir inscrit sur le papier des chiffres astronomiques, l’administration des impôts locale ouvre la voie aux négociations, marchande, transige avec le contribuable pour finalement décider de réduire la facture de la fiscalité. « C’est une démarche appliquée à travers le monde pour, d’une part, ne pas décourager les opérateurs économiques et, d’autre part, renflouer les caisses du Trésor public » explique M. Louardi H. un exportateur de la région d’Oum El Bouaghi, venu à Annaba dans le cadre du 3e Congrès national sur la protection du consommateur. 

 El watan > 17/03/07 > M.F. Gaïdi

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