Le contrat de gestion déléguée des services de l'eau relatif aux villes de Annaba et de Tarf, signé en 2007 avec l'opérateur allemand Gelssen-Wasser, a été résilié, a annoncé dimanche le ministre des Ressources en eau, M. Abdelmalek Sellal. "Le contrat avec Gelssen-Wasser a été résilié la semaine passée et nous avons désigné un intérimaire algérien pour assurer la continuité de la gestion", indique M. Sellal lors d'un point de presse en marge d'une réunion avec les cadres du secteur.
Cette rupture de contrat intervient suite à une troisième et dernière mise en demeure adressée il y a plus d'un mois par les services du ministère à Gelssen-Wasser qui s'est montrée "incapable d'honorer ses engagements" en matière d'alimentation en eau potable et d'assainissement dans ces deux villes, précise M. Sellal, rappelant que les responsables de cette société avaient essayé d'avancer comme prétextes "la réglementation contraignante en matière de marchés publics".
L'accord de gestion déléguée des services de l'eau dans les villes de Annaba et de Tarf avait donné lieu à la création de la Société des eaux et d'assainissement de Annaba et Tarf (SEATA) en partenariat avec l'Algérienne des eaux (ADE ) et l'Office national d'assainissement (ONA).
Les Commentaires
Cette résiliation aurait dû avoir lieu beaucoup plus tôt. On a fait perdre énormément de temps à la ville d'Annaba et ses habitants qui ont beaucoup souffert de ce manque de sérieux et de rigueur de la part, soit disant d'une entreprise sensée être capable de résoudre le problème, car venant d'un grand pays développé, ce qui qui est en soit une quarantie du travail bien fait. Malheureusement, il n'en est rien. Ces entreprises, comme je l'ai cité déjà par le passé, quand elles sont chez nous, elles sont comme prises par la contagion locale. Elles se dégradent aussitôt et deviennent méconnaissables. Avec tout le cortège de négligences, de laisser-aller et d'insouciances.
Certains disent que l'entreprise Allemande n'a pas voulu marcher dans la combine de la corruption et ainsi refusa de se faire raquetter. Il est fort possible que cela est vrai. Mais dans ce cas cette entreprise aurait dû dénoncer aussitôt ces tentatives de malversations aux autorités du ministère concerné. Comme ca les choses sont claires et que tout le monde sache la ou les raisons du retard des travaux qui nécéssita trois mises en denmeure. D'autant plus que c'est une entreprise étrangère qui est libre et indépendante de dire, de penser et de critiquer sans contrainte tout ce qu'elle veut, dans un cadre légale et juridique en mettant tout sur la table.
Merci