Vous êtes ici >> Accueil/Annaba Actualités/Annaba. Enivronnement: Un laboratoire de recherche des zones humides
Zone Membre
Publicités

Annaba. Enivronnement: Un laboratoire de recherche des zones humides

Publié le 07/05/2011

Université Badji Mokhtar - AnnabaSLe Laboratoire de recherche des zones humides (LRZH) est né officiellement en 2001 à l’université d’Annaba, étant un prolongement des efforts d’une équipe «Zones humides» qui a commencé à activer vers la fin des années 80.

Suite à notre départ pour l’université de Guelma, le LRZH a été dissous et il vient de renaître de ses cendres en 2011 sous l’appellation «Laboratoire de recherche et de conservation des zones humides». Le principal objectif de ce laboratoire est de former des biologistes capables d’appréhender tous les problèmes qui peuvent affecter la biodiversité avec une priorité pour les zones humides. Les thèmes vont du changement climatique au rôle des animaux dans l’apparition de maladies émergentes, en passant par la dynamique des populations et la conservation. Les réussites du labo : l’intérêt que portent les étudiants, le grand public, de nombreux décideurs aux zones humides et à la biodiversité. C’était inimaginable il y a peu, commente le Pr Samraoui directeur du labo.

En outre une vingtaine de thèses de doctorat portant sur les zones humides sont sorties depuis l’initiation des travaux publiés dans une centaine de publications internationales. Il est vrai également que la conservation du flamant rose constitue une véritable «success story». Les échecs : l’incompréhension totale de la part de certains biologistes occupant des postes de responsabilité et qui sont hostiles à ces efforts. Les perspectives :  elles sont les mêmes, que ce soit pour le flamant rose, l’Ibis falcinelle, le Goéland leucophée, la Cigogne blanche ou toute autre espèce (près d’une douzaine) à savoir comprendre la dynamique de leurs populations à travers leur dispersion et leurs paramètres démographiques.

Avec les changements globaux, il est impératif de comprendre comment cela affecte notre biodiversité et quelles sont les répercussions pour notre bien-être et notre santé. Pour ce qui est des moyens financiers, l’équipe est dans l’attente de financements à travers le LRZH et des projets PNR (ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique). Pour le baguage, seul le Groupe Benamor a offert des tenues appropriées à la mission des chercheurs sur le terrain. Le laboratoire a également obtenu du matériel de baguage de la part de la Station biologique de la tour du Valat (France), sinon ils utilisent leurs moyens propres.

[EL WATAN - 07-05-2011]
« Actualité précédente
Annaba. Assises du commerce: Proposition d'un nouveau marché de fruits et légumes
Actualité suivante »
Annaba. Salon de la femme: Les produits bio font leur intrusion

Pas de commentaires, soyez le premier à commenter cette brève !

Pour ajouter un commentaire, vous devez être membre de notre site !

Identifiez-vous :


Ou Inscrivez-vous gratuitement !

Dernières brèves

Articles similaires