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Annaba. Tourisme: Le foncier objet de toutes les convoitises

Publié le 14/07/2011

Certains opportunistes veulent s’accaparer des terrains en question à tout prix.

La stratégie de revalorisation et de relance du tourisme dans la wilaya de Annaba connaît ces derniers jours une perturbation. Les trois zones d’extension touristique (ZET) dont dispose la wilaya, en l’occurrence Chétaïbi, Oued Begrat à Séraïdi, et la Corniche de Annaba sont très convoitées. La guerre est ouverte et parfois même contre les propriétaires de plusieurs projets ambitieux s’inscrivant dans le cadre de cette stratégie initiée par les autorités locales et nationales. La plus importante de ces ZET est, sans conteste, celle de Oued Begrat.

Le paquet a été mis pour son aménagement puisque, à court et moyen terme, il est question de réaliser deux hôtels classés d’une capacité d’accueil cumulée de 750 lits et 5 ensembles de résidences haut standing d’une capacité de 696 lits. Des projets de trois autres ensembles résidentiels, d’une capacité de 1 074 lits, de deux zones de commerce, de zones de détente et divers parkings, sont proposés à l’investissement au niveau de la même ZET. Cependant, plusieurs opportunistes ne veulent pas rater leur part de ce foncier très convoité à Annaba. Devant l’impossibilité de bénéficier d’une attribution dans un cadre officiel et réglementaire, la porte est ouverte à tous les dépassements. Autant que plusieurs d’autres, la société GENI-BAT est l’une des victimes, estiment des sources proches de la wilaya.

Etant attributaire d’une assiette de terrain au niveau du parc zoologique de Aïn Achir (Zet Oued Bagrat) dans le cadre du CALPI, bénéficiaire de l’aval du ministère et de la direction du Développement et de l’Investissement touristique, en 2007, cette société a été informée récemment que son assiette a fait l’objet de consultation au profit d’un investisseur privé pour la création d’un parc de loisirs sur une surface de 27 000 m², faisant fi de la loi n° 06/368 du 19/10/2006. Appuyé, ce dernier aurait emprunté des circuits informels pour s’accaparer, contre vents et marées, ce terrain public. Devant cet état de fait, la société a saisi toutes les autorités locales et nationales à l’effet d’intervenir pour être rétablie dans ses droits. D’autant plus que son projet à caractère touristique, répond à toutes les exigences imposées par la réglementation régissant les ZET. Mieux encore, il comble une brèche en matière de lieux de repos pour les familles annabies.

Mohamed Fawzi Gaïdi [EL WATAN - 11-07-2011]
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Les Commentaires


DÉGRADATION ANNONCÉE DU MILIEU NATUREL

Les choses sont présentées par les résponsables de ces projets, de manière bienveillante, sans gravité, presque innocente. Moi je dis attention danger en perspective, parcequ'àprès il sera trop tard.
Je peux comprendre la convoitise de ces promoteurs immobiliers, ces ravageurs du milieu environnemental, de construire des hôtels, des immeubles, des restaurants sur la corniche d'Annaba, sous pretexte que la ville en a besoin. Mais on ne peut pas fait n'importe quoi, n'importe où et n'importe comment.

Mais le plus grave c'est si les autorités commencent à piétiner sur Oued Begrat(Séraidi)et surtout Chétaibi, ce sera une erreur fondamentale qui coûtera trés chère à nous et nos futurs génération qui ne connaîterons jamais des lieux pareils. À moins que les résponsables des ces dossiers s'en foutent éperdument.

Ces sites font partie des plus beaux lieux naturels du pays. Les céder à des promoteurs immobiliers et autres financiers d'hôtelleries, c'est sacrifier une beauté irremplacable et ainsi appauvrir notre pays qui n'aura plus de lieu à l'état naturel qui font sa richesse et sa fiérté.

Nous n'avons qu'à observer à travers le monde: Plusieurs lieux et plusieurs îles sur les cinq continents étaient, il n'y a pas si longtemps de véritables paradis sur terre. Aujourd'hui ces endroits, à cause des constructions massives d'hôtels, des restaurants, d'attractions touristiques et d'aéroports où atterrissent chaque jour des dizaines et des dizaines d'avions qui déverssent des milliers de touristes, sont devenus de véritables poubelles.

Ce sera le destin qui attendra Oued Begrat et chétaibi si les responsables de ces dossiers commettrons la fatale erreur d'attribuer ces terres à qui que ce soit.
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